ATP - Lucas Pouille : "L'essentiel, c'est que Roland-Garros se joue"
Par Aude MAZ le 04/04/2020 à 17:50
En ces temps si particuliers, Lucas Pouille a su s'adapter et a loué une maison à Valbonne sur la Côte d'Azur avec ses potes dont Grégoire Barrère avec un terrain de tennis. Un terrain qui sert surtout à passer le temps car comme il le confiait déjà au micro de France Info, suivant la durée de confinement ils n'auront pas assez de cordage pour tenir. Après plusieurs jours de confinement le Nordiste a donné son avis sur le report de Roland-Garros et raconte un peu son quotidien à France TV sport.
Vidéo - ATP - Lucas Pouille confiné à Valbonne avec un terrain
Lucas Pouille : "Ce serait triste de vivre une année sans voir Roland-Garros"
Si le tournoi de Roland-Garros a été beaucoup critiqué, Pouille préfère prendre le parti du tournoi, conscient des enjeux financier colossaux : "Ça va faire bizarre mais le plus important c’est que Roland-Garros se joue. Ce serait triste de vivre une année sans voir Roland et je suis heureux que les dirigeants aient pris cette décision. J’imagine que France télévisions qui paie pour diffuser le tournoi est ravie que Roland puisse se jouer. Pour moi et pour les sponsors, c’est important aussi. J’espère vraiment que ça aura lieu. Il y a tellement d’interrogations."
"Je sais que certains joueurs ont un peu râlé mais par rapport aux sponsors, à la billetterie, ils étaient bien obligés d’essayer de trouver une date. Déjà que toute la saison sur terre battue a été annulée. Wimbledon c’est compromis pour un report à cause de la météo en Angleterre et à partir du moment où les JO sont annulés. Quand je vois qu’en Chine récemment, ils avaient rouvert les cinémas et qu’ils ont dû y renoncer en raison d’une recrudescence de nouveaux cas, je me disque le plus important c’est la santé de tous. Le sport doit être mis de côté comme tous ces grands événements jusqu’au jour où on sera tous en sécurité."
Le quotidien de Lucas Pouille à Valbonne
S'il est descendu dans le sud pour avoir une météo plus clémente et un court de tennis, il n'est pas question d'entrainement intensif pour le Nordiste qui, comme tout le monde, ne sait pas combien de temps la coupure va durer. L'essentiel est de se maintenir en forme. "C’est quand j’en ai envie pour ne pas que les jours deviennent monotones. Il faut entretenir l’envie. Et puis, j’ai le temps car à mon avis, on ne va pas reprendre la compétition avant mi-juin voire plus tard. Cela permet surtout de garder le contact avec la raquette et de s’amuser aussi. La colocation se passe bien, on est entre nous, il n’y a pas de tension.
Pour la reprise, il faudra palier au manque de compétition mais tout le monde sera dans le même cas : "Le plus dur pour nous, ce sera de renouer avec la compétition, disputer à nouveau des matchs pour prendre ses repères. Mais en un mois, on sera tous prêts physiquement. Personne ne coupe complètement. Comme tout le monde est dans la même galère, on ne verra pas une si grande différence que ça. Les joueurs les plus avantagés sont ceux qui dans certains pays peuvent s’entraîner normalement et aller dans leur club. Maintenant, qu’en sera-t-il dans deux ou trois mois on n’en sait rien."