ATP - Paris - Chardy sur Garin : "Je ne l'aime pas en plus..."

Étonnant de la part d'un joueur qui n'a pas pour habitude de critiquer ses adversaires. Il y avait déjà un passif entre Jérémy Chardy et Christian Garin. En effet, le Français avait une revanche à prendre. En avril à Houston il avait déjà perdu contre le Chilien après avoir eu pas moins de 5 balles de match. Score finale 6-3, 7-6, 7-6. Le spectre de ce match est-il venu hanter le Français au moment de conclure ce jeudi ?

Vidéo - Jé. Chardy après sa défaite contre Christian Garin à Bercy

Toujours est-il que cette fois, devant son public, le Tricolore a laissé, une nouvelle fois, échapper le match malgré trois occasions de prendre sa revanche. Il manque ainsi de peu un premier quart de finale à Paris-Bercy, ce qui n'aurait pas manqué de ravir son futur bébé. Honnête, le Palois a reconnu ne pas apprécier le Chilien ni son coach sans pour autant développer. Peut-être encore plus frustrant de perdre contre un joueur que l'on apprécie pas personnellement... 

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Quand l'histoire se répète comme cela, que tu perds les matchs 7-6 au troisième, que tu as plusieurs tie-breaks même sur les matchs en deux sets que tu perds, est-ce qu'il y a une forme de fantômes qui reviennent à chaque fois ? Est-ce que tu y repenses ou chaque match est très différent ?

Non, je pense que déjà quand des balles de match que tu perds 7-6 au troisième, c’est que tu as fait aussi de bonnes choses aussi dans le match car à chaque fois tu as des occasions pour gagner le match. Parfois, c'est toi qui joues mal et parfois l'autre a le droit de bien jouer aussi. Ce n'est pas toujours que toi qui choisis le résultat. Sur ce match, je sors quatre balles de break à 5 partout. Cela aurait pu être fini le match. Après il commence le tie-break et j'arrive à le faire tourner. Je ne l'ai pas digéré encore même si cela fait plusieurs heures que j'ai fini mon match. Je pense que chaque match est différent. Après je n'y repense pas. C'est sûr qu’il est frustrant de perdre les matchs serrés. J'en ai gagné aussi. Contre Medvedev, je sauve plein de balles de break qui me permettent de gagner le match. Parfois c’est dans mon sens, parfois ce n’est pas dans mon sens. Malheureusement, ce n'était pas dans mon sens.

Tu parlais de ces balles de match, je crois que le match à Houston avait aussi été incroyable : il sauve cinq balles de match et là encore. Il ne faut pas que cela devienne ta bête noire.

Je l'ai battu entre les deux quand même, il faut que je le précise. C'est difficile parce qu'à Houston, cinq balles de match, là trois, je suis un peu son sponsor, je pense. (Rires). Il va pouvoir mettre mon nom sur sa manche. (Rires).

Un mot sur Garin parce que finalement il n'est pas connu du grand public mais il joue très juste. Il n'a pas forcément de coups faibles ni de coups forts. Comment tu qualifies ce joueur ? Je sais que tu ne dois pas très avoir envie de parler de lui.

Déjà je ne l'aime pas en plus, encore moins maintenant. Il se déplace plutôt bien. Je pense que son meilleur coup, c'est le coup droit croisé dans la course. Il a un coup droit de défense croisé et après je pense qu'il est assez intelligent sur le court. Il est assez solide des deux côtés, il ne rate pas trop et il est capable de jouer très à plat, de jouer plus arrondi et ne donne pas beaucoup de points. C'est un joueur solide mais rien d'exceptionnel, comme tu l'as dit.