Tennis. Open d'Australie - Alex De Minaur écrasé par Jannik Sinner : "Je survivrai..."

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"On a l'impression d'avoir reçu une gifle (...)  je survivrai"

"Je pense que j'ai très bien géré la situation pour me mettre dans cette position. J'aurais aimé faire plus aujourd'hui, mais c'est ce qui arrive parfois au tennis", a affirmé De Minaur en conférence de presse. "Le point négatif, c'est qu'après avoir joué du très bon tennis à domicile et gagné tant de choses, on a l'impression d'avoir reçu une gifle, pour être honnête, de finir comme ça. L'autre point positif, c'est que ce n'est pas la première fois que je ressens cela. J'ai ressenti la même chose lorsque j'ai joué contre Novak il y a quelques années. Alors, je survivrai. Je vais continuer à m'améliorer. Et s'il y a quelque chose à faire, c'est de m'asseoir avec mon équipe et de trouver un moyen de faire mal à Jannik sur le terrain. En fin de compte, c'est comme ça qu'il faut voir les choses et trouver des moyens différents parce que pour l'instant, nous n'en avons pas. Il faut donc retourner à la planche à dessin, comme je l'ai fait tout au long de ma carrière."

A complete performance.@janniksin was at his brutal, balletic and brilliant best to defeat Alex De Minaur 6-3 6-2 6-1 to set up a semifinal date with Ben Shelton.@wwos • @espn • @eurosport • @wowowtennis • #AusOpen • #AO2025 pic.twitter.com/1a3mOeiQpq

— #AusOpen (@AustralianOpen) January 22, 2025

"Je pense qu'il est probablement mon pire adversaire"

"Je vais être totalement honnête et transparent. C'est difficile. Honnêtement, c'est difficile d'aller sur le terrain et de jouer contre quelqu'un comme Jannik parce qu'en fin de compte, je pense qu'il y a beaucoup de facteurs qui varient dans le tableau d'affichage aujourd'hui. Mais le matchup. Je pense qu'il est probablement mon pire adversaire, et vous pouvez le voir dans les confrontations directes. Dans ce type de conditions, il est encore plus difficile de jouer contre lui. C'est pourquoi vous allez sur le terrain, vous vous battez. Vous essayez tout. Vous apportez toutes les touches possibles et imaginables. Mais dans ce type de conditions, où il fait un peu plus froid et où vous ne pouvez pas vraiment faire sortir la balle de sa zone de frappe, il peut se déchaîner et ne pas manquer son coup. C'est difficile. Vous entrez dans le match et vous savez que ce sera une bataille, que ce sera difficile, que vous allez essayer différentes choses. Mais au bout d'une heure et demie, vous avez du mal à gagner des jeux et vous essayez de trouver des moyens d'ouvrir le score. C'est assez surréaliste."

"Je fais de mon mieux, mais..."

De Minaur était bien déçu de ne pas avoir pu enflammer le stade. "C'est frustrant de ne pas pouvoir le faire. Je fais de mon mieux, mais je n'arrive pas à en faire un match où le public peut se mobiliser et commencer à me soutenir, vous voyez ? C'est ce qu'il fait si bien. C'est ce qu'il fait si bien. Il sort si bien des blocs dans les sets. Chaque fois que nous avons joué, j'ai l'impression que dans les trois ou quatre premiers jeux, il fait le break d'entrée, et puis tout d'un coup, nous n'arrivons jamais vraiment aux dernières étapes des sets où tout d'un coup vous pouvez avoir la pression du tableau d'affichage, tout d'un coup les rallyes peuvent devenir un peu plus tendus, et je peux poser plus de questions et faire participer le public, et tout ce genre de choses. C'est décevant. Je ne veux pas partir comme ça, mais je ne peux que m'améliorer et revenir plus fort l'année prochaine. Je ne pense toujours pas que c'est mon plafond. Je pense toujours que j'ai encore du potentiel. C'est ce que je vais chercher à faire."