US Open - Herbert est "incapable de dire s'il sera à l'US Open"
Par Paul MOUGIN le 08/07/2020 à 07:25
Près de deux mois avant le déroulement de l'US Open, de nombreux joueurs continuent d'exprimer leurs réticences à disputer l'édition 2020 du Grand Chelem new-yorkais. C'est le cas par exemple de Benoit Paire qui a choisi le camp du non pour cette année en raison d'un risque trop grand de s'exposer à une quatorzaine au retour. A la vue de la situation sanitaire aux Etats-Unis, Pierre-Hugues Herbert n'est lui pas encore certain de faire le voyage à Flushing Meadows. "J'envisage de le jouer, mais je suis incapable de dire si j'y serai effectivement", a confié Herbert à L'Alsace. "Cela dépend de tellement de paramètres. En premier lieu, bien sûr, de la situation sanitaire aux États-Unis à ce moment-là. Pour l'instant, et contrairement à ce qu'espéraient les organisateurs de l'US Open, ça ne va pas en s'améliorant, c'est le moins qu'on puisse dire. En septembre, il faudra aussi voir si on pourra revenir des États-Unis sans avoir à observer une période de quarantaine."
Vidéo - Benoît Paire préfère dire non à l'US Open
Depuis que l'US Open a été confirmé à ses dates initiales, beaucoup de joueurs européens s'interrogent sur l'attitude à adopter. Si l'USTA essaye de tout mettre en place pour que le tournoi se déroule dans les meilleures conditions, il y a des risques. Et ce ne sont pas les tests positifs à l'Adria Tour et à Atlanta qui rassurent les joueurs. Même si pour certains l'envie de jouer prime. Benoît Paire, lui, semble avoir choisi son camp, et c'est celui du non. Selon le joueur pas très en réussite à l'UTS, c'est un risque trop grand de s'exposer à une quatorzaine au retour et hypothéquer ses chances pour la tournée européenne sur terre battue, pour laquelle il peut nourrir quelques logiques ambitions.
"Si on joue l'US Open, on doit sacrifier Madrid et Rome"
"Il y a un mois en arrière, j'aurais dit "Ouais, c'est vrai que ça va mieux"...Là c'est un peu la catastrophe en ce moment. Aujourd'hui, je dis non à l'US Open. Y aller c'est prendre le risque de se faire contaminer. Même si moi le premier j'ai envie de jouer au tennis, de voyager, car c'est notre quotidien. Si c'est y aller avec des risques et observer une quarantaine au retour, cela parait compliqué car si on joue l'US Open, on doit sacrifier Madrid et Rome. Il faut trouver des vols pour y aller, et pour rentrer aussi. Même s'il y a la contrainte financière avec l'interruption de la saison et le besoin de jouer, à un moment je préfère ne pas jouer et rester en vie et en bonne santé."