WTA - Quelles vont être les futures stars du circuit de la WTA ?

Si l’on parle depuis longtemps de la NextGen du circuit ATP, force est de constater que les jeunes ont du mal à déloger le Big 3 de leur trône. Même si Dominic Thiem a piqué la place de 3^e mondial à Roger Federer, ni lui ni ses copains Sascha Zverev et Stefanos Tsitsipas n’ont encore réussi à mettre la main sur un trophée du Grand Chelem.

Vidéo - Coco Gauff après sa victoire sur Naomi Osaka en Australie

C’est bien simple, aucun joueur né après les années 1990 n’a encore remporté de Majeurs. Chez les filles en revanche, pas besoin de chercher la relève bien loin. Sur les 5 derniers Grand Chelem, elles sont 4 vainqueures à être nées après 1995 (Ashleigh Barty, Naomi Osaka, Bianca Andreescu et Sofia Kenin). Alors que d’anciennes top joueuses ont décidé de raccrocher les raquettes, à l’instar de Maria Sharapova et Caroline Wozniacki, on peut raisonnablement penser que les occasions de voir de nouvelles jeunes joueuses propulsées sur le devant de la scène ne vont pas manquer dans les mois et années à venir. Alors, qui a le potentiel pour devenir une future superstar de la WTA ? Tour d’horizon des forces en présence.

 

Coco Gauff, l’enfant prodige

Coco Gauff, révélée l’année dernière à Wimbledon où elle a sorti Venus Williams d’entrée avant de se hisser jusqu’en 8^e de finale, n’en finit plus d’affoler les compteurs. 52^e mondiale à tout juste 16 ans, elle est aussi devenue, à Linz, la plus jeune joueuse à remporter un tournoi WTA depuis Nicole Vaidisova en 2004. La joueuse Américaine semble donc bien partie pour figurer bientôt dans l’élite du tennis mondial. Surtout que rien ne lui fait peur : pas intimidée par le Centre Court de Wimbledon, elle n’a pas non plus tremblé pour éliminer la tenante du titre Naomi Osaka à l’Open d’Australie en Janvier. Celle qui l’a stoppée ? Sofia Kenin, future vainqueure. Pas de doute, Coco Gauff a tout d’une future championne. Mais elle devra garder la tête froide face à l’engouement qu’elle suscite.

I may be the new kid, but win or lose, Call me Coco 😊 #CallMeCoco @newbalance pic.twitter.com/tyxwzpcPSF

— Coco Gauff (@CocoGauff) August 21, 2019

 

Elena Rybakina, la joueuse de ce début de saison

On n’a vu qu’elle, ou presque, avant que le circuit WTA ne soit suspendu à cause du coronavirus. La Kazakhe, âgée de 20 ans, a déjà joué 4 finales en 2020, et remporté 21 victoires, pour 5 défaites (dont un forfait). 191^e mondiale à la fin 2018, elle est désormais 17^e, et a montré qu’elle peut battre les meilleures (Karolina Pliskova, Sofia Kenin et Elise Mertens, notamment). Encore peu rodée en Grand Chelem (elle n’en a joué que trois dans le grand tableau), nul doute qu’il faudra garder un œil sur la jeune Kazakhe dans les mois à venir.

Elena Rybakina tallied her 20th main draw win of the season in the first round of #QTO2020.

The 20yo is the first player to reach 20 wins in the first 2 months of the season since 2009 (Dementieva). pic.twitter.com/uWfSV3M3D8

— WTA Insider (@WTA_insider) February 24, 2020

 

Dayana Yastremska, une ambition affichée

Dayana Yastremska veut gagner un Grand Chelem et n’a pas peur de le dire. Celle qui collabore depuis le début de l’année avec Sascha Baijin, ex-entraineur de Kristina Mladenovic, vise haut. Il faut dire qu’à 19 ans, elle pointe déjà au 25^e rang mondial, et compte 3 titres à son palmarès (Strasbourg, Hua Hin et Hong Kong). Solide, elle a signé 6 victoires face à des Top 20 en 2019, sa meilleure face à la numéro 2 mondiale Karolina Pliskova. Elle devra toutefois s’affirmer en Grand Chelem avant d’être considérée comme une sérieuse concurrente dans les Majeurs. Sa meilleure performance reste un 16^e de finale, à Wimbledon l’année dernière.

World No.25 @D_Yastremska discussed her upbringing, her burgeoning tennis career, and her upcoming hopes in "My Story: Dayana Yastremska" 📽�'� --> https://t.co/KS0pzDMisv pic.twitter.com/oazqRYUMSB

— WTA (@WTA) March 13, 2020

 

Amanda Anisimova, au nom de son papa

C’est en 2018 qu’elle se révèle au grand public en atteignant le 4^e tour à Indian Wells, où elle est stoppée par Karolina Pliskova. Après une blessure au pied qui la tient éloignée des courts, elle confirme en 2019 en remportant son premier titre à Bogota, et en atteignant les demi-finales à Roland Garros, devenant la première joueuse, homme et femme confondus, née dans les années 2000 à atteindre ce stade de la compétition en Majeur. Depuis, les choses se sont compliquées : Anisimova a perdu son papa, qui était aussi son coach, cet été, et a préféré ne pas jouer le dernier US Open. Un temps coachée par Carlos Rodriguez, sa saison 2020 est pour le moment plus en demi-teinte, malgré une demi-finale à Auckland. Mais on le sait, le potentiel est là.

pic.twitter.com/VCiV21UI1j

— Amanda Anisimova (@AnisimovaAmanda) August 15, 2019

 

A ne pas oublier

D’autres joueuses peuvent aussi faire figure d’outsiders lors des prochains grands rendez-vous. Pensons d’abord à Marketa Vondrousova, 20 ans et finaliste du dernier Roland-Garros. Mais aussi à Donna Vekic et Maria Sakkari, plus expérimentées que les joueuses précitées, et dont l’heure de gloire pourrait ne pas tarder. Enfin, la Polonaise Iga Swiatek, top 50 à 18 ans et seulement battue par Simona Halep en 16^e de finale du dernier Roland Garros, sera aussi à surveiller.