Roland-Garros - Halep : "Pas de pression de mon pays"

Simona Halep a une nouvelle fois impressionné ce lundi sur le court Philippe-Chatrier de Roland-Garros. Comme à Madrid en avril, la Roumaine n'a fait qu'une bouchée d'une Elise Mertens impuissante (6-2, 6-1). Halep n'a eu besoin que de 59 minutes pour obtenir son ticket pour les quarts de finale des Internationaux de France, où elle attend de connaître son adversaire, Caroline Garcia ou Angélique Kerber. Satisfaite, la numéro 1 mondiale est revenue sur sa performance en conférence de presse, évoquant également les deux joueuses qui sont susceptibles de lui faire face au prochain tour.

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Êtes-vous contente de votre performance d'aujourd'hui et d'être en quarts de finale ?

Je suis très contente. Le match a été fantastique. Ma manière de jouer m'a donné confiance. Cela m'a confirmé que j'avais tout fait comme il fallait jusque maintenant. Il n'est jamais facile de la jouer. Je l'avais jouée à Madrid ; elle est agressive, veut jouer vite, et j'ai fait la même chose aujourd'hui. J'ai été plus forte aux moments importants. Les quatre premiers jeux ont été importants. Après je me suis détendue et j'ai mieux joué.

Cela fait un certain temps que la Roumanie n'a pas gagné de Grand Chelem ; c'était il y a 40 ans, ici, à Paris. Quelle pression vous met votre pays pour gagner un Grand Chelem ?

Je ne ressens pas de pression de la part de mon pays. J'ai le sentiment qu'il voudrait que j'y arrive. Je prends les choses de manière positive. Je ressens leur soutien. Je pense à gagner un Grand Chelem mais je ne sais pas si cela se passera cette année, voire dans cette vie. J'y travaille jour après jour. J'essaie de m'améliorer tournoi après tournoi, année après année. J'espère arriver à avoir la maturité voulue pour en gagner un à l'avenir. Tout ce que je veux pour l'instant, c'est profiter de cette victoire et du tournoi. Et nous verrons.

Que pensez-vous du prochain match si vous jouez contre Caroline Garcia ?

J'ai joué contre elle à Rome. Je sais comment elle joue. Je sais ce qu'il faudra faire contre elle. Chaque jour est différent, chaque match aussi. Je sais que le match sera difficile. Elle est confiante. Elle est chez elle. Elle va bien jouer. Mon boulot sera de donner de mon mieux et de croire que je peux gagner. Je serai donc confiante.

Contre une joueuse française comme Caroline, est-il possible de gagner en dépit du public, du court Philippe Chatrier?

Si je dois l'avoir comme adversaire, il y aura une bonne ambiance sur le court. Je suis confiante. J'aurais aussi mes supporters. De toute façon, ce sera un match important et donc je serai concentrée sur moi-même.

Il se peut également que vous jouiez contre Kerber. Vous avez livré un match difficile avec elle en Australie notamment, qu'en pensez-vous ?

C'est toujours un match difficile. À chaque fois, j'attends la même chose. Je suis prête physiquement et mentalement. Je suis prête à relever ce défi et je suis prête à en profiter. J'ai appris par le passé qu'il faut que je profite davantage et que je sois contente d'être dans cette position et d'avoir la possibilité de donner tout ce que j'ai, et je le ferai.