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Arthur Rinderknech est 48e : "Le top 50... une simple étape"

ATP
Publié le par Samuel MESSBERG

Au terme d'une très bonne semaine, que ce soit sur le terrain et dans les résultats, Arthur Rinderknech atteint son meilleur classement en carrière, 48e mondial. Malgré une finale perdue, il est très heureux du tennis qu'il a accompli sur l'ensemble de la semaine, face à des adversaires tous très intéressants et différents. Au premier tour de l'Open d'Australie, il sera une nouvelle fois opposé à un local Alexey Popyrin, avant d'affronter potentiellement Dan Evans et pourquoi pas Felix Auger-Aliassime. S'il joue son meilleur tennis, il sera évidemment l'un des joueurs à suivre de ce premier grand chelem de l'année. 

Rinderknech après sa finale perdue contre Kokkinakis

 

"Il y a évidemment beaucoup de positif"

Très content de sa semaine, il est revenu sur les points positifs de ce qu'il a accompli pendant ce tournoi d'Adelaide ll : "Je suis content d'avoir réussi à mettre en place les choses que l'on travaille avec mon entraîneur. Tout n'était pas parfait mais pour autant je suis en finale d'un 250 pour la première fois, et je passe même proche de gagner contre un joueur qui joue à domicile. J'ai joué des adversaires très différents à tous les tours, et j'ai réussi à m'imposer avec mon style de jeu. Il y a évidemment beaucoup de positif, mais il faut repartir pour la semaine prochaine (ndlr : premier tour de l'Open d'Australie mardi contre Popyrin)."

 

"Pendant l'intersaison, j'ai fait un gros travail physique"

Cette première finale ne vient pas de nulle part. Le Français a expliqué le travail qu'il a effectué pendant la trêve : "J'ai fait un gros travail physique avec beaucoup de tennis. J'ai travaillé avec mon entraîneur sur les choses sur lesquelles je dois être meilleur pour passer un niveau au-dessus encore. On travaille maintenant sur mon jeu, le jeu amène les résultats et les résultats amèneront le classement. Le top 50 est une étape comme une autre."

 

Objectif top 30 ?

Après une semaine comme celle-ci, il est difficile d'imaginer que le Français, parti étudier en université américaine au Texas avant de se lancer sur le circuit principal, ne puisse pas pointer le bout de son nez dans le top 30. Il est toujours en apprentissage, mais semble capable d'enchaîner les bons résultats. Il lui manque toujours une belle perf' en grand chelem, elle pourrait arriver lors de cet Open d'Australie puisqu'il est l'un des meilleurs Français du moment et joue un super tennis. L'espoir est là, malgré un tableau plutôt difficile, mais pas impossible.  

Publié le par Samuel MESSBERG

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