Flavio Cobolli a franchi un cap en 2025 et rêve grand pour 2026

Flavio Cobolli a été l'un des acteurs majeurs du parcours qui a mené l'Italie à un troisième sacre consécutif en Coupe Davis, ce dimanche 23 novembre à Bologne. De quoi parfaitement conclure une année 2025 qui a vu l'Italien décrocher ses deux premiers titres sur le circuit ATP, à Hambourg et Bucarest. 22e en cette fin d'année, le natif de Florence s'est même offert une incursion parmi les 20 meilleurs mondiaux (17e) en septembre dernier. Au terme de cette belle saison, le jeune joueur de 23 ans a accordé une interview au Corriere della Sera, et notamment rapportée par Ubitennis. L'occasion d'y faire le bilan de cette belle aventure en Coupe Davis, mais aussi de fixer ses objectifs pour la saison 2026. 

"On ne gagne pas toujours la Coupe Davis avec des champions"

"Je n'avais jamais ressenti une émotion aussi forte, un stade entier scandant mon nom. Je me suis amusé, même lorsque j'ai dû remonter un set de retard contre Munar ; j'apprenais. J'ai compris, comme le dit Volandri, qu'on ne gagne pas toujours la Coupe Davis avec des champions. Alcaraz n'a pas gagné à Malaga, et cette année, Zverev a perdu en demi-finale. J'ai compris qu'il faut un attachement particulier au maillot et une envie de gagner qui dépasse ses propres capacités."

"J'ai confiance en mon entourage"

"Nous en discuterons pendant l'intersaison, après les fêtes. J'ai confiance en mon entourage, notamment en mon père, sur qui je compte. Mon objectif est clair : intégrer le top 10. Je ne sais ni quand ni comment, mais pour rester au niveau de Jannik et des autres, je dois absolument travailler sur mes points faibles. Je dois élever mon niveau de jeu. Je n'ai pas l'impression de devoir gagner à chaque fois, mais pour progresser, je dois jouer, gagner et perdre.

Jusqu'à présent, ma carrière s'est déroulée par petites étapes, progressant graduellement, comme je le souhaitais. Même dans les compétitions par équipes comme la Coupe Davis, mais aussi la United Cup et la Laver Cup. J'ai d'abord participé comme remplaçant, puis comme titulaire. J'ai gravi chaque échelon, sans en manquer un seul, de manière authentique, presque naïve. C'est ainsi que se construit un parcours, et pour moi, Bologne restera toujours un carrefour fondamental."