Kokkinakis avoue : "Je pleurais dans ma chambre sans raison..."

Annoncé comme l'un des grands espoirs du tennis à ses débuts, Thanasi Kokkinakis est depuis miné par les blessures (épaule, aine, pectoraux ou encore au dos). Il a également contracté la fièvre glandulaire en 2020. Tant de mois d'absence qui l'ont touché physiquement mais aussi moralement. S'adressant au podcast Ordineroli Speaking, le joueur de 24 ans est revenu sur ses moments difficiles. "La dépression était une chose réelle. Je rentrais dans les cafés et je ressentais une très grande anxiété et je me disais : "Je dois sortir d'ici." "Je devenais juste très nerveux, je pouvais sentir mon cœur battre. Des sensations vraiment étranges, des sensations que je n'avais jamais eu en grandissant. Je n'avais aucune pensée positive. Et si j'en avais, elles disparaissaient très rapidement."

"C'est quelque chose de vraiment sombre"

"Je pleurais simplement dans ma chambre sans raison. J'avais de l'anxiété juste en me promenant quand il n'y avait personne à proximité de 100 mètres de moi. C'était bizarre et je ne pouvais pas vraiment l'expliquer. Même s'il y a de bonnes choses devant toi, tu ne peux pas voir cela parce que tu es tellement enfermé et absorbé par tes propres pensées. C'est quelque chose de vraiment sombre et je ne le souhaite à personne parce que la douleur mentale est bien pire que la douleur physique", conclut-il.

Des propos compliqués à lire. Sa dépression est toutefois derrière lui aujourd'hui. Lors du dernier Open d'Australie, il s'est incliné au deuxième tour contre Stefanos Tsitsipas, futur demi-finaliste. Une défaite avec les honneurs en cinq sets. De quoi le persuader que son niveau est toujours bien présent.