Raphaël Collignon : "On veut le droit de chambrer les Français"
Coupe DavisL'équipe de Belgique de Coupe Davis va bientôt débarquer à Bologne avec un nouveau surnom : les Red Aces. Les Bleus de Paul-Henri Mathieu sont prévenus. En préparation du côté d'Anvers, nos voisins semblent prêts à ferrailler. Steve Darcis, capitaine de la Belgique en Coupe Davis, peut compter sur une équipe au complet. Il va partir avec cinq joueurs motivés : Zizou Bergs, Alexander Blockx, Sander Gillé, Joran Vliegen et Raphaël Collignon, héroïque en Australie. Avant de filer en Italie, Collignon a évoqué avec La DH la rencontre à venir contre la France et sa volonté d'inverser le chambrage !
"On est à trois matches d’être champions du monde"
"Je pense qu’on est toujours super, super excités, peu importe la rencontre", a expliqué Collignon. "Avant tout, on joue pour la Belgique. On a un groupe de potes et donc, peu importe la rencontre, peu importe le pays, on est toujours super contents de se retrouver. Il y a toujours la même ambiance. Après, évidemment, la pression est un peu plus grande parce qu’il y a quelque chose de beau à aller chercher : on n’est plus très loin. Si on regarde, on est à trois matches d’être champions du monde. Donc évidemment, chaque match va nous rapprocher de cet objectif, qui est un de nos objectifs dans les années à venir. Il y a plus d’enjeux, mais pour le moment on ne sent pas trop cette pression-là : on est surtout contents de représenter le pays."
"On va essayer de changer la dynamique et d’obtenir le droit de chambrer les Français à notre tour"
"Oui, évidemment. On a un passif qui est un peu plus fourni qu’avec d’autres nations, que ce soit en général, au foot, au tennis… On a tous en tête la finale 2017 où on a perdu à Lille. J’étais dans le stade, donc ce n’est pas un super bon souvenir.
Donc, évidemment, ça rajoute un peu de passif, un peu de sel. Mais justement, ça va nous pousser à nous donner encore plus pour essayer de ramener la victoire de notre côté cette fois-ci. Les Français me chambrent, oui. Après, je dois dire : c’est rarement sur le tennis, c’est souvent sur le foot qu’ils nous chambrent. Mais c’est sûr que 2017 est évoqué de temps en temps, parce que c’était la finale contre nous. On va essayer de changer la dynamique et d’obtenir le droit de les chambrer à notre tour."
Publié le par Alexandre HERCHEUX