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Alizé Cornet a soutenu Ymer : "Je ne comprends pas l'ITF..."

Dopage
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Mikael Ymer vit un moment particulièrement pénible de sa carrière... Le Suédois est suspendu par l'ITF pour une période de 18 mois. Le joueur de 24 ans n'a pas été déclaré coupable d'un test antidopage positif mais d'avoir manqué trois de ces tests. Sur Twitter, Ymer a pris la parole mardi pour expliquer sa situation. Il a notamment déclaré avoir été innocenté par un tribunal indépendant avant d'être épinglé après un appel de l'ITF. Une situation qui a fortement déplu à Alizé Cornet. La Niçoise, qui avait connu la même situation début 2018 avant d'être innocentée, a apporté son soutien à Ymer sur Twitter. 

Arthur Fils parlait de la colère de Mikael Ymer à Lyon

 

"Je ne comprends pas pourquoi l'ITF continue à harceler les joueurs de la sorte"

"Je ne comprends pas pourquoi l'ITF continue à harceler les joueurs de la sorte. La même chose m'est arrivé et j'ai été blanchi par le tribunal indépendant. Cela a tout de même été les six mois les plus difficiles de ma carrière. Dieu merci, l'ITF n'a pas fait appel. Je ne peux même pas imaginer ce que tu dois ressentir... Sois fort !", a-t-elle écrit. Plusieurs joueurs avaient déjà apporté leur soutien à Ymer après l'annonce de sa suspension la semaine passée. 

 

 

"Cela va prendre beaucoup de temps et un effort substantiel pour remettre mon classement là où il est maintenant, puisque je vais repartir de zéro..."

Sur Twitter, Ymer a donc publié un long message mardi où il n'a pas caché ses doutes pour la suite. "J'ai 24 ans, au sommet de ma carrière avec un classement élevé en carrière, et j'ai été banni pendant 18 mois. Interdit non pas pour avoir obtenu un avantage concurrentiel illégal sur mes collègues, ni pour avoir discrédité le jeu, ni pour avoir obtenu un gain financier illégal, mais en raison d'une technicité logistique que je n'avais aucun moyen raisonnable d'empêcher. Cela ressemble à un mauvais rêve. Je ne pense pas que justice ait été rendue. Ni avec la décision elle-même ni avec la sanction subséquente, qui semble complètement disproportionnée par rapport aux autres interdictions prononcées ces dernières années. Tout ce que je veux faire, c'est essayer d'être le meilleur joueur de tennis possible et tirer le meilleur parti de ma carrière dans le temps limité dont je dispose pour concourir professionnellement. Une suspension de 18 mois est de facto une interdiction de 3 ans - car cela va prendre beaucoup de temps et un effort substantiel pour remettre mon classement là où il est maintenant, puisque je vais repartir de zéro. Et il n'y a aucune garantie que je réussirai même à le faire. J'ai l'impression que c'est une affaire importante et qu'il est important que les autres en connaissent les tenants et les aboutissants. Je suis sûr que mes collègues de la tournée s'inquiètent eux-mêmes, qu'un jour ça pourrait être eux. Si c'est le genre de chose qui peut retirer un joueur du circuit, tout le monde est à risque. Et si cela arrivait à l'un de mes collègues, je me sentirais tellement mal pour lui. Sommes-nous à l'aise d'affecter ainsi les moyens de subsistance des jeunes ? Suis-je une victime nécessaire pour que le système fonctionne ?"

 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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