Arthur Cazaux : "L'Open d'Australie ? J'ai peut-être une chance"

Alors qu'il vient de remporter deux tournois M25 au Portugal, Arthur Cazaux est de retour en France, à Roland-Garros pour accompagner le Team Jeunes Talents BNP Paribas qui s'est réuni mardi à Roland-Garros... mais surtout et aussi soigner sa déchirure au psoas. À seulement 19 ans, le Français est 284e au classement ATP, et fait partie des meilleurs jeunes de sa génération. Il remercie en interview particulièrement la team jeunes talents qui l'a aidé à progresser, même s'il avoue "avoir été un peu intimidé" à ses débuts avant que Jo Wilfried Tsonga ait "su le mettre à l'aise". 

 

"J'aurai peut-être une chance d'intégrer le tableau qualif à l'Australian Open"

Alors qu'il finit l'année sur des beaux résultats, notamment deux victoires en M25, et un beau succès sur Richard Gasquet en challenger Arthur Cazaux espère prendre part aux qualifications à l'Open d'Australie :" Actuellement, je suis 284 au classement, et souvent le cut pour les qualifications en Australie c'est 250, donc je vais être un peu limite je pense. Mais vu qu'il y a des restrictions qui sont un peu compliquées avec la double-vaccination, le visa... j'aurai peut-être une chance d'intégrer le tableau qualif de l'Australian Open. Actuellement, l'objectif c'est de bien cicatriser pour ma déchirure, prendre bien soin de mon corps. J'avais encore des échéances de prévu à la fin de l'année, je sais pas si je pourrai les faire avec la blessure, mais on verra bien. Après je vais être focus sur 2022, continuer à progresser, monter au classement, et on verra bien."

 

"Il faut que les jeunes prennent le plus d'infos possibles, sollicitent les responsables..."

Alors qu'il n'est plus officiellement membre de la team jeunes talents, Arthur Cazaux a quelques conseils à donner aux autres générations :" Je leur conseillerai de prendre le plus d'infos possibles, de solliciter le plus les parrains, les responsables... moi ça m'a beaucoup apporté, j'ai appris énormément de choses auprès de BNP Paribas, de la team jeunes talents, de Jo, de Thierry Ascione. Ils ont de la chance d'être dans un team comme ça, où tout le monde se pousse. Alors voilà il faut prendre le plus d'informations possibles parce que c'est pas donné à tout le monde d'avoir la chance d'être dans un projet comme ça où on peut côtoyer le haut niveau."

 

"Même si je ne suis plus dans le programme, je sais qu'ils répondront toujours présent"

N'étant plus membre de la team jeunes talents, Arthur doit se débrouiller seul désormais, voici sa réponse :" Non non, je sais qu'ils répondront toujours présent pour moi, et inversement. On a, durant ces trois années avec BNP Paribas, eu une certaine confiance, mutuelle, et je pense que ça restera durant mes trois années professionnelles."

 

"Jo Tsonga a été un peu comme notre grand-frère"

Interrogé sur l'apport du parrain Jo-Wilfried Tsonga, le 284e mondial répond : "Tout d'abord on l'a pas mal rencontré sur les séminaires, il répondait toujours présent pour nous donc c'était top. Après moi j'ai eu la chance de le rencontrer sur des tournois. Il est ouvert à toute question, il nous a vachement apporté, il a été un peu comme notre grand-frère. Ça a été un plaisir. Je lui ai posé des questions sur les points où il pouvait m'aider, que ce soit sur côté blessure, vu qu'il en a eu pas mal, la vie sur le circuit, etc."