Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

La FFT a lutté face au cyberharcèlement à Roland-Garros

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

À l'occasion de l'édition 2023 du tournoi de Roland-Garros, la FFT a offert à l'ensemble des joueuses et joueurs un outil de lutte contre le cyberharcèlement en s'appuyant sur la technologie Bodyguard. Dans le cadre de la prise en compte de la santé mentale des joueurs, la FFT a décidé de collaborer avec Bodyguard pour lutter contre le cyberharcèlement. Elle a offert ce service innovant aux joueuses et joueurs tout au long du tournoi. Roland-Garros a ainsi été le premier événement sportif mondial à mettre en place ce type de dispositif.

BNP Paribas fête ses 50 ans dans le tennis, le film !

 

"Pour ce faire, Bodyguard a assuré la protection des comptes institutionnels de la FFT et Roland-Garros (réseaux sociaux publics), mais aussi celle de tous les joueurs"

Cette technologie, créée en 2017, a pour objectif de préserver les joueurs, leur santé mentale, les valeurs du sport et du tennis et de bannir les personnes qui viennent répandre leur agressivité et leur haine sur les réseaux sociaux. Le tennis étant l’un des sports les plus touchés par ce fléau, les athlètes peuvent être ainsi victimes de manière directe ou indirecte. Pour ce faire, Bodyguard a assuré la protection des comptes institutionnels de la FFT et Roland-Garros (réseaux sociaux publics), mais aussi celle de tous les joueurs qui ont participé au Grand Chelem parisien, et ce en amont du tournoi et durant un minimum d’une semaine après la fin de l'édition 2023.

 

Des linguistes au service de l’IA 

Les joueurs ont flashé le QR code fourni par Bodyguard pour connecter leurs réseaux sociaux à la technologie. Ainsi, ils n'ont plus reçu de commentaires désobligeants. C’est une IA qui effectue de la modération en temps réel. Le commentaire est analysé en moins de 200 millisecondes. Une équipe de linguistes crée des structures de mots permettant de mettre à jour la technologie en temps réel à partir de ce qui est publié sur les réseaux sociaux afin de générer une analyse contextuelle. L'objectif étant de ne rien laisser passer, tout en étant certain de ne rien censurer. En pratique, Bodyguard et la FFT ont été en lien permanent afin d'assurer la protection des acteurs du tournoi. Les différentes plateformes monitorées ont été Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, TikTok et Discord.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une