Alizé Cornet : "Il faut arrêter de tout miser sur la Chine"

Ce jeudi soir, Steve Simon, CEO de la WTA, a pris une position forte durant une interview chez CNN. "Nous sommes définitivement prêts à retirer nos activités de Chine et à faire face à toutes les complications qui en découlent", a déclaré Simon. Interrogée par nos confrères de L'Equipe, Alizé Cornet a soutenu la prise de position du patron du circuit féminin et ne s'est pas privée de critiquer l'omniprésence de la Chine sur le circuit WTA. Pour rappel, en 2019, 11 tournois WTA avaient eu lieu en Chine. 

"Je n'ai jamais aimé là-bas (...) donnons de la place aux autres pays pour avoir du tennis un peu partout dans le monde"

"Je n'ai jamais aimé là-bas", a-t-elle avoué. "Les conditions sont affreuses, c'est très pollué, on respire trois paquets de cigarettes par match quand on joue. C'est une tournée très difficile. Au fil des années, il y avait de plus en plus d'argent là-bas, de plus en plus de tournois. Ça sera peut-être encore le cas l'an prochain. C'était en train de prendre énormément de pouvoir. Ce que j'ai aimé dans cette deuxième année Covid, même si elle a été éprouvante, c'est qu'on a pu bien vivre sans aller là-bas. Ça devrait être un message d'espoir pour la WTA. Il faut arrêter de tout miser sur la Chine, donnons de la place aux autres pays pour avoir du tennis un peu partout dans le monde", a-t-elle déclaré. La disparition de Peng Shuai pourrait au moins permettre à la WTA de changer son fonctionnement et repenser son calendrier. Pour l'instant, la priorité reste de retrouver la pauvre chinoise.