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L'ONU veut "des preuves sur le lieu" où se trouve Peng Shuai

WTA
Publié le par Alexandre HERCHEUX

L'affaire Peng Shuai prend une autre tournure. Après les messages de beaucoup de joueurs dont Novak Djokovic, Serena Williams et Daniil Medvedev pour ne citer qu'eux, la prise de position ferme de Steve Simon, patron de la WTA, c'est maintenant au tour de l'Organisation des Nations Unies de mettre la pression sur la Chine concernant la disparition de l'ancienne joueuse Chinoise. Ce vendredi, à Genève, Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a réclamé des preuves de la bonne santé et du lieu où se trouve Peng Shuai, disparue après avoir accusé d'agression sexuelle un ancien haut-fonctionnaire chinois. 

Novak Djokovic sur la disparition de Shuai Peng

 

Liz Throssell, ONU : "Il serait important d'avoir des preuves sur le lieu où elle se trouve et de savoir si elle va bien"

Il serait important d'avoir des preuves sur le lieu où elle se trouve et de savoir si elle va bien. Et nous demandons instamment qu'une enquête soit menée en toute transparence sur ses allégations d'agression sexuelle. Nous tenons à souligner qu'il est important de savoir où elle se trouve et dans quel état elle se trouve, et de savoir comment elle va", a-t-elle déclaré. Le poids de l'ONU pourrait enfin faire fléchir la Chine qui ne semble pas perturbée pour l'instant. Le ministère chinois des Affaires étrangères a dit tout ignorer de cette affaire. 

 

 

Steve Simon : "Nous sommes définitivement prêts à retirer nos activités de Chine"

"Nous sommes définitivement prêts à retirer nos activités de Chine et à faire face à toutes les complications qui en découlent", a déclaré Simon. "Parce que c'est plus gros que nos activités. Les femmes doivent être respectées et non censurées. Nous l'avons contactée sur tous les numéros de téléphone, adresses e-mail et autres formes de contact. Il y a tellement d'approches numériques pour contacter les gens de nos jours, et à ce jour, nous n'avons toujours pas pu obtenir de réponse. Si elle a été forcée de l'écrire, quelqu'un l'a écrit pour elle, nous ne le savons pas; Mais à ce stade, je ne pense pas que cela soit valable et nous ne serons pas à l'aise tant que nous n'aurons pas la chance de parler avec elle", a déclaré Steve Simon jeudi soir. Des avancées qui ne permettent pour l'instant pas d'avoir une seule information sur le sort de l'ancienne joueuse... 

 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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