Caroline Garcia : "Je veux jouer à Lyon pour le soutien !"

Dans la foulée de l'Open d'Australie, où elle a été éliminée en huitièmes de finale, Caroline Garcia est bel et bien présente à domicile au WTA 250 de Lyon. Un privilège de voir une joueuse aussi bien classée ici, ce qui ne déplaît évidemment pas au public français. Égérie du tournoi et actuelle 5e joueuse mondiale, la Lyonnaise, demi-finaliste l'an passé, a bien démarré mardi en sortant la Tchèque Tereza Martincova. Au deuxième tour ce jeudi, elle a montré deux visages. La locale a d'abord été débordée par Alison Van Uytvanck dans un premier set où elle n'a pas vu le jour. Plus relâchée, elle a ensuite pris les commandes de la rencontre pour s'imposer en 1h38 sur le score de 2-6, 6-0, 6-1. Garcia file en quarts de finale où elle retrouvera l'Italienne Jasmine Paolini. La n°1 Bleue a eu l'occasion de revenir sur sa performance du jour en zone mixte. 

Retrouvez ici le tableau Simple Dames de l'Open 6e Sens 2023

"Je n'ai pas l'opportunité de le vivre ailleurs..."

Caro a mis du temps avant de trouver son rythme dans ce match : "Le match est allé vite et il s'est passé beaucoup de choses. Avec d'abord son temps fort dans le premier set. Puis le mien dans le deuxième. Elle a bien démarré en étant relâché, elle arrivait bien à lire ce que je faisais. Moi j'étais tendue, ça ne sortait pas. Elle a été solide en revers et en retour et moi j'ai perdu le contrôle. J'ai réussi à bien réagir dans le 2e en me concentrant sur mes frappes de balles. Dans le 3e, je fais des erreurs et je me fait breaker d'entrée bêtement. Après ça a été, j'ai été solide mentalement."

La Française est revenue sur les doutes qui l'ont parcourus ainsi que sur l'importance du public : "Quand ça va pas tu commences à vite cogiter. Si je commence à cogiter avec mon jeu et à la vitesse où elle joue, je n'ai plus le temps de rien faire, c'est impossible. Ça m'a fait du bien de me concentrer sur les zones. Le public est important. Je suis à la maison. Je veux jouer à Lyon pour avoir du soutien, je n'ai pas l'opportunité de le vivre ailleurs. C'est une aide, il me donne de l'énergie. J'essaye de les pousser pour mettre de la pression sur l'adversaire."