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Lucas Pouille, de retour : "Je vois enfin le bout..."

Quimper (CH)
Publié le par Aude MAZ

Lucas Pouille n'a joué qu'un seul match officiel sur les 15 derniers mois, mais le calvaire est bientôt fini. Pour son retour, il a privilégié la France, en raison de la grossesse de sa femme, Clémence et des conditions à respecter pour la bulle sanitaire australienne. C'est la semaine prochaine, à Quimper, que le Nordiste effectiera son entrée. Avant cela, il s'est confié dans un long entretien au Journal le Parisien. Le Tricolore n'a rien éludé et est revenu sur son burn-out en 2018, son année 2020 compliquée, et ses attentes pour 2021.

Open de Quimper 2021 - Arzel Mevellec, directeur du tournoi

 

Un difficile retour aux affaires après le titre en Coupe Davis 2017 

Dans cet entretien, Lucas Pouille ne s'est pas caché et est revenu sans détour sur les périodes difficiles de sa carrière : "C’est vrai qu’en 2018, c’était devenu un boulot. J’avais perdu le plaisir du jeu. On n’en a jamais reparlé avec Manu (NDLR : Planque, son coach de l’époque) mais l’erreur est de ne jamais avoir pris le temps de se poser et digérer la victoire en Coupe Davis 2017. On a fait comme si rien ne s’était passé. Pourtant j’étais brûlé, lessivé ." Aussi le Nordiste s'est senti un peu seul, coincé entre la génération des "nouveaux mousquetaires" et la génération des Corentin Moutet et Ugo Humbert : "Si nous pouvons nous entraîner ensemble plus souvent, cela ne peut que me faire du bien. Ugo Humbert a de l'enthousiasme, du désir et un niveau de jeu incroyable qui le mèneront loin. J'espère que lui et d'autres jeunes Français joueront tous bien et obtiendront d'excellents résultats. Quand quelqu'un fait mieux que vous, cela vous motive."

 

"Je vois le bout du tunnel"

Ensuite, le joueur a trainé une blessure au coude. S'il a d'abord serré les dents, il a dû se rendre à l'évidence : une opération était nécessaire : "En décembre 2019, je joue une exhibition en Arabie saoudite, le lendemain, je ne peux plus smasher. Les médecins me disent de patienter jusqu'en février, puis mars. Même si les examens sont bons, j'ai beaucoup d'appréhension, je n'ose pas servir à 100 %. Je pars aux Etats-Unis, je fais un Challenger… puis la saison est interrompue. On arrive en juin, je joue un match et le lendemain je ne peux plus servir. Là, je sais que mon année est terminée. Les médecins pensaient que des infiltrations suffiraient. Mais j'avais pas mal de choses dans le coude qui rendaient l'opération inévitable. Après, on ne sait jamais si on sera capable de reprendre à 100 %."

 

Lucas Pouille s'est ensuite projeté sur la suite de sa carrière, qui recommence au Challenger de Quimper : "La reprise est prévue à Quimper le 25 janvier. Ensuite, si tout va bien, j'enchaînerai avec le Challenger de Biella, puis Montpellier, Rotterdam et Marseille. Je suis dans un bon état d'esprit après être passé par des moments un peu étranges, positifs ou très négatifs, toute l'année dernière. Je vois enfin le bout du tunnel." Mais le joueur a décidé de ne pas se précipiter et de ne pas se mettre trop de pression d'entrée : "Je ne vais pas paniquer si je n'ai pas des résultats tout de suite". Malgré tout, il a les Jeux olympiques en ligne de mire.

Publié le par Aude MAZ

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