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Ferrero sur Alcaraz : "Carlos à 15 ans, c'était un spaghetti !"

US Open
Publié le par Alexandre Hercheux

Juan Carlos Ferrero ne peut-être qu'un entraîneur heureux. Son poulain Carlos Alcaraz a remporté son tout premier titre du Grand Chelem dimanche soir à l'US Open en dominant Casper Ruud 6-4, 2-6, 7-6(1), 6-3. Un sacre qui lui permet de conquérir la place de numéro 1 mondial. Une sacrée réussite pour Ferrero qui guide la pépite depuis ses 15 ans. Après le titre de son protégé, l'ancien joueur espagnol est revenu sur l'évolution d'Alcaraz depuis leur première rencontre et en est convaincu : Carlos est loin d'avoir atteint tout son potentiel. 

Juan Carlos Ferrero et le sacre de son joueur Carlos Alcaraz

 

1er titre du GC à 19 ans, N°1, Carlos Alcaraz deviendra-t-il le GOAT du tennis devant le Big 3 ?

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Retrouvez le tableau hommes de l'US Open ici

 

"Dès que j'ai commencé avec lui, j'ai vu des choses différentes de celles des autres joueurs de son âge. Je le vois encore sur le terrain"

"Je pense qu'il est né pour jouer ce genre de tournoi, né pour jouer ce genre de match. Dès que j'ai commencé avec lui, j'ai vu des choses différentes de celles des autres joueurs de son âge. Je le vois encore sur le terrain. Dans les moments importants, il essaie toujours d'y aller. C'est l'une des choses les plus difficiles dans le tennis, même pour sa première finale en Grand Chelem. C'est un grand compétiteur. Il est là. Il essaie tout le temps. On a pu le voir lors des derniers matchs, même contre Cilic, Sinner ou Tiafoe, qu'il n'a jamais abandonné. Il voulait toujours pousser et essayer de rester dans le match. (...) Bien sûr, ça vient très vite, disons. C'est une surprise pour tout le monde, sauf peut-être pour moi, car je m'entraîne avec lui tous les jours et je sais ce qu'il est capable de faire sur le terrain. J'étais presque sûr que ce n'était peut-être pas cette année, mais peut-être l'année prochaine. Et à la fin, c'était celui-là. J'en suis très heureux. C'était rapide, mais maintenant nous voulons définitivement continuer."

 

 

"À 15 ans, il était comme un spaghetti, très mince (souriant). Nous avons dû travailler. Nous avons évidemment vu qu'il avait des mains très rapides, des jambes très rapides, mais pas de muscles du tout, ni dans le dos, ni dans les jambes"

Ferrero a ensuite évoqué la suite, forcément avec beaucoup d'ambition. "Il a dû travailler beaucoup. Quand il est arrivé à l'académie, à 15 ans, il était comme un spaghetti, très mince (souriant). Nous avons dû travailler. Nous avons évidemment vu qu'il avait des mains très rapides, des jambes très rapides, mais pas de muscles du tout, ni dans le dos, ni dans les jambes. Nous avons dû beaucoup travailler. Mais il est évident que nous avons vu quelque chose de très spécial chez lui (...) Comme je lui dis, je pense qu'il est à 60% de son jeu. Il peut améliorer beaucoup de choses. Il sait et je sais que nous devons continuer à travailler. Une fois que l'on a atteint le numéro 1, ce n'est pas fini et on s'en va. Vous devez continuer à travailler, à jouer à un niveau élevé sur ces tournois pour continuer à gagner. Il le sait et je le sais. Je vais être très proche de lui pour me souvenir de lui (sourire)."

Publié le par Alexandre Hercheux

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