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L'affaire du diplôme de Bernard Giudicelli close par l'ITF

ITF
Publié le par Vincent GAUTIER

Bonne nouvelle pour Bernard Giudicelli. Accusé d'avoir falsifié son CV, le président de la Fédération Française de Tennis n'a finalement pas été sanctionnée par la commission d'éthique de l'ITF. La Fédération internationale ne possède pas suffisamment de preuves pour mettre en évidence une quelconque usurpation du CV de l'homme de 62 ans, qui avait mis en avant un diplôme de docteur en économie : "il n'y a pas suffisamment de preuves pour donner suite à cette plainte et décidé de clore l'affaire." Cette histoire du diplôme est donc définitivement enterrée par l'ITF.

Bernard Giudicelli évoque son mandat au micro de Tennis Actu

 

Une erreur de traduction dans le CV de Bernard Giudicelli dénoncée

Jeudi 5 novembreMediapart publiait un article écrit par le journaliste Laurent Mauduit, qui est aussi depuis le 9 octobre 2020 président du club de tennis de Saint-Quay-Portrieux Tennis Club, affirmant que le président actuel de la Fédération Française de Tennis, Bernard Giudicelli, aurait menti sur son CV en prétendant avoir un doctorat en Economie pour accéder au conseil d’administration de la fédération internationale de tennis, l'ITF, alors qu'il possède un DESS. Le président Giudicelli avait tenu à répondre via un communiqué précisant qu'il s'agissait d'une erreur de traduction. "Ce CV de 2019 a traduit l'expression "Graduate economist" en un doctorat que je n'ai jamais prétendu détenir. Il comporte donc manifestement une erreur de compréhension et de traduction" s'était-il défendu.

 

L'ITF "a décidé de clore l'affaire"

La commission d'éthique de l'ITF a rendu son verdict et a annoncé qu'il n'y avait "pas suffisamment de preuves pour donner suite à cette plainte et décidé de clore l'affaire." La commission d'éthique considère cependant que Bernard Giudicelli a été "négligent en approuvant le curriculum vitae préparé par l'ITF qui le décrit comme ayant un "doctorat en économie, Aix -Université de Marseille". Pour conclure, la présidente de la commission a déclaré : "Je ne pense que cette approbation ait été délibérément faite pour induire en erreur et/ou était malhonnête. Je ne considère donc pas qu'il existe des éléments de preuve suffisants pour établir une violation d'un des articles du Code". Episode terminé.

Publié le par Vincent GAUTIER

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