Tennis. ATP - Shanghai - Daniil Medvedev : "Les balles favorisent Alcaraz et Sinner"
Par Timothée THOMAS-COLLIGNON le 07/10/2024 à 13:00
Daniil Medvedev n'est pas reconnu pour rester dans les rails. Le Russe, cinquième au classement ATP cette semaine, ne porte d'ailleurs pas dans son coeur les balles du tournoi de Shanghai, qu'il n'hésite pas à pointer du doigt. Tombeur de Thiago Seyboth Wild (7-5, 7-5) puis de Matteo Arnaldi ce dimanche (5-7, 6-4, 6-4), l'élève de Gilles Cervara a une nouvelle fois critiqué les balles après son deuxième match, en ajoutant quelques détails venant étailler ses propos.
Vidéo - Daniil Medvedev a vaincu Arnaldi à Shanghai
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"Alcaraz et Sinner peuvent créer de la puissance, ce sont les meilleurs dans ce domaine"
Sur le court après son match contre Arnaldi, Medvedev n'a pas mâché ses mots. "Je ne pense pas que les joueurs changent leur jeu en fonction des balles", a-t-il déclaré. Pour lui, les balles favorisent surtout les joueurs capables de tirer profit des coups puissants et arrêtés. "Certains joueurs arrivent à mieux les contrôler, comme deux d'entre eux : Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. Mais d’autres non", a-t-il ajouté. "Ils peuvent créer de la puissance lorsque la balle n'avance pas, ce sont les meilleurs au monde dans ce domaine. Je suis sûr qu’ils le seraient sans ces balles, mais avec celles-ci, ils peuvent générer une puissance folle. Cela leur donne un avantage supplémentaire", a-t-il expliqué.
Meddy Heading On 🔜@DaniilMedwed comes through a test against Arnaldi 5-7 6-4 6-4!#RolexShanghaiMasters pic.twitter.com/K7dsm7WlPE
— Tennis TV (@TennisTV) October 6, 2024
"Depuis que je suis jeune, je n'ai jamais eu cette puissance"
Medvedev, conscient de ses propres faiblesses, a admis que son style de jeu n'était pas naturellement adapté à ces conditions. "J'essaie de me battre avec ce que je peux", a-t-il confessé. L'élève de Gilles Cervara s'est longuement attardé sur ses limites physiques. "Depuis que je suis jeune, je n'ai jamais eu cette puissance. C'est dû à mon type de corps", a-t-il expliqué, révélant même avoir fait des tests pour mesurer sa puissance et son explosivité. "Je peux générer beaucoup de puissance en frappant à travers la balle, mais pas quand elle est arrêtée." Mais fidèle à son tempérament combatif, Daniil Medvedev n'est pas résigné en Chine : "Je me bats, et je veux aller jusqu’au bout", a-t-il conclu. Au prochain tour, il affrontera le vainqueur du duel méditerranéen Stefanos Tsitsipas - Alexandre Müller.
Dan Added : "J'étais conscient que je n’étais pas arrivé au bout"
