Tennis. Coupe Davis - L'ITF en train de revoir sa copie sur sa réforme
Par Roxane TEJERINA le 18/05/2018 à 07:31
Réforme de la Coupe Davis, nouvel acte. Tandis qu'elle affole les amoureux du Saladier d'Argent depuis plusieurs mois, la réforme proposée par l'ITF prend encore un autre tournant. La presse anglaise avait déjà révélé le projet rebâti par le groupe Kosmos de Gerard Pique. Le président de la Fédération Française, Bernard Giudicelli, confirme en exclusivité au journal Le Parisien les modifications apportées au projet, qui sera voté le 4 août lors de l'AG à Orlando.
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La phase finale mettrait aux prises les quatre demi-finalistes de l'année précédente avec douze équipes qui seront issues des phases préliminaires (sous forme de matches home and away). On ajoute deux wild-cards et cela fait dix-huit équipes réunies. Avec six poules de 3? Mystère... Un sacré "gloubi-boulga". L'Europe tiendrait la corde pour accueillir cette phase finale. Mais il faut trouver un site avec de sacrées infrastructures... Aucune chance que ce soit en France.
Pour tenter de faire revenir les meilleurs joueurs, l'ATP permettra le retour des points pour ceux qui participeront à la Coupe Davis. Bernard Giudicelli rappelle "qu'ils n’étaient que 47 % du Top 10 à la jouer en 2017" et qu'il est urgent "d'endiguer le désamour des meilleurs joueurs mondiaux pour l’épreuve."
Pour se rafraîchir la mémoire, voilà ce que l'ITF, présidée par David Haggerty, proposait d'abord : une nouvelle Coupe Davis avec dix huit équipes, des rencontres dans un lieu neutre, sous la forme d'une Coupe du Monde.
Les "anti-réformes" vont pouvoir respirer un peu car la Coupe Davis et la Coupe du Monde devraient être en fin de compte deux épreuves séparées: la première devrait se dérouler en novembre, la seconde en janvier. Bernard Giudicelli commentait ainsi : "Ils ont compris que c’était dans leur intérêt : leur Mondial aurait été coupé des nations. L’intérêt de tous est de donner des moyens aux nations pour renouveler les générations. Il doit y avoir une claire délimitation des zones de compétence. On démontre que nous sommes un sport mature.".
