Tennis. Dopage - Kim Clijsters défend Halep : "J'appelle ça de la manipulation"
La situation de Simona Halep est loin d'être évidente. Suspendue 4 ans pour deux infractions distinctes au Tennis Anti-Dopping Programme (TADP), premièrement en raison de la découverte de Roxadustat dans un échantillon d'urine lors de l'US Open 2022, et deuxièmement pour des irrégularités dans son passeport biologique, Simona Halep est actuellement suspendue jusqu'au 6 octobre 2026. L'ancienne numéro 1 mondiale, qui nie toujours toute implication volontaire, continue toutefois de s'entrainer et espère toujours renverser la situation. Début février, elle a pu s'expliquer en appel devant le TAS. Une situation de Kim Clijsters trouve injuste, car seule l'athlète doit répondre de ses actes alors qu'elle était conseillée par Patrick Mouratoglou, qui a lui-même admis avoir conseillé le complément alimentaire incriminé.
Vidéo - Simona Halep après son audience au TAS
"J'ai beaucoup de mal à accepter..."
Dans un podcast proposé par Andy Roddick "Served", la Belge s'est exprimée en ces mots : "Pour moi, le plus grand signal d’alarme est l’équipe. Je comprends qu’elle ait pris des compléments alimentaires… J’ai beaucoup de mal à accepter qu’il n’y ait pas de conséquences pour l’équipe, que ce soit juste l’athlète. Dans une situation comme celle-ci, pour les femmes en particulier, lorsque vous avez des entraîneurs qui prennent le contrôle de votre équipe… J’appelle cela de la manipulation, je ne trouve pas d’autre mot, pour prendre le contrôle de tout ce qui se passe autour d’une athlète."
"When you have coaches that take over your team...I call it manipulating. They're taking control of everything that happens around an athlete, and I have a hard time with that."@Clijsterskim addresses @Simona_Halep's appeal on @andyroddick's podcast.https://t.co/4CQ3ezKbjD
— TENNIS (@Tennis) February 22, 2024
"C'est un signal d'alarme"
"Cela peut arriver encore et encore, nous l’avons vu dans le passé, lorsque ces entraîneurs arrivent et prennent le contrôle de la vie d’une joueuse et veulent contrôler tout et tous ceux qui parlent à l’athlète. C’est vraiment un signal d’alarme et je me sens vraiment mal pour Simona, mais encore une fois, nous ne connaissons pas toute la vérité."
