Tennis. Dopage - Tara Moore finalement suspendue quatre ans : les explications ICI
Tara Moore a été rattrapée par le Tribunal Arbitral du Sport. En mai 2022, l'Agence internationale d'intégrité du tennis (ITIA) attestait que Tara Moore avait été testée positive aux substances interdites nandrolone et boldénone à la suite d'un test effectué lorsqu'elle participait au WTA 250 à Bogota, en Colombie. Mais 19 mois plus tard, en décembre 2023, un tribunal indépendant avait jugé que Moore n'était "pas en faute ou négligence", puisque la contamination aurait été déclenchée par la consommation de viande contaminée. Finalement, mardi, 19 mois plus tard encore, l'ITIA a annoncé que le TAS avait confirmé son appel. Explication.
The Court of Arbitration for Sport (CAS) has today upheld an ITIA appeal in the case of British tennis player Tara Moore, issuing a four-year period of ineligibility.
— International Tennis Integrity Agency (@itia_tennis) July 15, 2025
ITIA statement ⬇️
Tara Moore suspendue quatre ans
Le TAS a confirmé l'appel de l'ITIA contre la décision de première instance pour absence de faute ou négligence concernant la nandrolone, infligeant à Moore une période de suspension de quatre ans, avec déduction du temps purgé sous suspension provisoire. Un sacré coup dur pour la joueuse, qui jouait encore jusqu'en juin. Elle n'a disputé que seize matchs entre 2024 et 2025 pour deux petites victoires. "19 mois. 19 mois de temps perdu. 19 mois pendant lesquels ma réputation, mon rang, mon gagne-pain ont lentement disparu. 19 mois de détresse émotionnelle. 19 mois et mon équipe et moi-même recevons enfin la réponse que nous connaissions depuis le début. Il faudra plus de 19 mois pour reconstruire, réparer et récupérer de ce que nous avons vécu, mais nous reviendrons plus forts que jamais. Merci à tous pour vos messages et votre soutien et j'espère vous voir sur le court de tennis en 2024 !" avait-elle posté fin 2023, libérée à ce moment. Finalement, il faudra repasser par la case suspension...