Tennis. Open d'Australie (Q) - Katarina Zavatska tacle l'organisation à Dubaï

"L'organisation à Dubaï est d'un niveau très bas pour une qualification d'un tournoi du Grand Chelem"

Dans un long communiqué, Zavatska donne tous les détails. "Bien que je ne fasse pas partie de ces joueurs qui se plaignent constamment de quelque chose, je dirai honnêtement que l'organisation à Dubaï est d'un très bas niveau pour des qualifications d'un tournoi du Grand Chelem. La chambre d'hôtel est agréable mais ils n'accueillent pas que des joueuses, j'ai également vu beaucoup de gens de l'extérieur du tennis dans les salles. Ensuite, pour manger, il y a peu d'options au menu. Par exemple, j'ai des problèmes et je ne peux pas tout manger au menu et même si je demande quelque chose, ils ne veulent pas le faire cuire.

"Nous n'avons nulle part où nous détendre à l'extérieur"

De plus, nous n'avons nulle part où nous détendre à l'extérieur, nous asseoir tranquillement et lire. Dans la rue, il n'y a qu'une seule zone pour s'entraîner, mais même là, les joueurs font d'autres types de tâches. Être dans une pièce pendant une longue période vous fait très mal à la tête. La salle de gym n'a pas tout les équipements. Vous ne pouvez faire que des exercices cardio comme du vélo ou des tapis de course. Autrement dit, si je veux faire un exercice de poids ou suivre un programme de conditionnement physique que mon entraîneur m'a donné, je ne peux pas le faire.

Katarina Zavatska told about the peculiarities of AO qualification in Dubai #AusOpen2021 pic.twitter.com/n4BvAE0FXd

— Tennis_BTU_ENG (@Tennis_BTU_ENG) January 11, 2021

"Tout cela est très étrange, mais c'est la réalité"

On ne peut pas oublier non plus que mon match de premier tour s'est joué sans juge de ligne car ils n'ont pas eu le temps d'obtenir les résultats respectifs du test coronavirus. L'arbitre de chaise nous a dit qu'il essaierait de faire tout le travail lui-même et de ne pas faire trop d'erreurs. Il est très inhabituel qu'une phase de qualification du Grand Chelem se joue dans ces conditions. Les deux premiers jours en général, tous les joueurs se sont assis dans leurs chambres respectives et ont attendu les tests. Quelque chose d'étrange s'est produit avec le laboratoire et nous avons perdu une journée entière en attendant de connaître les résultats des tests. De plus, sur le terrain, vous ne pouvez pas vous entraîner que seul, car vous ne pouvez pas le faire avec un autre joueur. Tout cela est très étrange, mais c'est la réalité", a-t-elle écrit visiblement excédée...