Tennis. US Open - Adrian Mannarino : "J'espère ne pas avoir à ranger les raquettes"
Depuis le mois de juin, Adrian Mannarino va mieux, beaucoup mieux. Le Val d'Oisien est revigoré cet été et l'a prouvé au premier tour de l'US Open dimanche soir. Le vétéran a piégé Tallon Griekspoor 7-5, 6-4, 6-0. Le joueur de 37 ans a fait exploser le 31e mondial, en claquant 14 aces et 31 coups gagnants pour seulement 19 fautes directes, pour foncer au deuxième tour. Présent au troisième tour de Wimbledon, "Manna" aura encore un coup à jouer à New-York. Il affrontera ce mercredi Jordan Thompson, tombeur de Corentin Moutet, au deuxième tour. En conférence de presse, le Tricolore a évoqué ses doutes et les critiques à son encontre il y a quelques mois. Une mauvaise période surmontée avec caractère par le joueur de 37 ans.
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"J’espère vraiment ne pas avoir à ranger les raquettes"
Ranger les raquettes ? Mannarino ne veut pas entendre parler pour le moment, malgré les doutes des derniers mois. "Au fond de moi, j’espère — non, j’espère vraiment — ne pas avoir à les ranger. Ces derniers temps, ce n’était pas si mal ; on peut digérer une défaite 3 et 4. Mais j’entendais des gens autour de moi — pas forcément en face, mais je le sentais — dire que c’était peut‑être le moment de redescendre. C’est difficile de ne pas y penser quand on voit son classement chuter. On peut encore bien vivre, mais quand on a le sentiment de ne plus être un bon joueur — sentiment que j’ai eu sur certains tournois — c’est dur à encaisser", a-t-il avoué.
"C’est un métier formidable et je jouerai tant que je le pourrai"
Le Tricolore a ensuite poursuivi en parlant de sa volonté de poursuivre. "J’espère bien — je prends toujours autant de plaisir à voyager, j’ai des gens au top autour de moi et je passe du bon temps sur le circuit. C’est un métier formidable et je jouerai tant que je le pourrai. Souvent, la plus grande barrière est celle qu’on se met soi‑même — se dire si l’on est encore capable de se mesurer aux grands rendez‑vous. J’ai le sentiment d’être sur la bonne voie et que ça va continuer".

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