Tennis. US Open - Aryna Sabalenka, sacrée : "Je méritais un Grand Chelem cette année"
La malédiction est levée. Pour la première fois depuis Serena Williams en 2014, la tenante du titre Aryna Sabalenka a conservé sa couronne à l'US Open. En finale, la Biélorusse est venue à bout samedi soir d'Amanda Anisimova en deux sets, 6-3, 7-6(3). Finaliste à l'Open d'Australie et Roland-Garros et demi-finaliste à Wimbledon cette année, la n°1 mondiale confirme ainsi son statut de meilleure joueuse du monde avec un quatrième sacre en Grand Chelem, le 2e à Flushing Meadows. La reine est bien au top de la hiérarchie mondiale et aura un dernier grand objectif cette année : remporter les WTA Finals.
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"C’est incroyable. J’ai vécu des leçons très dures plus tôt dans la saison, avec des finales de Grand Chelem perdues, donc défendre ce titre compte énormément", a rappelé Sabalenka en conférence de presse. "Je n’arrive même pas à mettre des mots dessus — je suis sans voix. Après l’Open d’Australie, je pensais qu’il fallait juste oublier et passer à autre chose. Puis la même chose est arrivée à Roland‑Garros. Là, j’ai décidé de m’asseoir, de revoir ces finales et d’apprendre. Je me suis demandé pourquoi j’avais laissé les émotions prendre le contrôle. J’avais le mauvais état d’esprit — croire qu’atteindre la finale signifiait la gagner et ne pas m’attendre à un vrai combat. Aujourd’hui, j’ai décidé de contrôler mes émotions, de me battre pour chaque point, quel que soit le score, et de me concentrer sur ce que j’avais à faire. C’était la leçon."
"Je méritais un Grand Chelem cette année"
"Avec les finales perdues plus tôt cette saison, celui‑ci est différent. Il a fallu surmonter beaucoup de choses. On a beaucoup travaillé et je sentais que je méritais un Grand Chelem cette année. Défendre ce titre et gérer mes émotions comme je l’ai fait compte énormément — je suis très fière. Il y a eu deux moments où j’étais proche de perdre le contrôle — quand elle m’a débreakée dans le premier set puis en fin de deuxième. Je me suis dit : c’est normal ; en finale l’adversaire va revenir. Une étape à la fois — reste concentrée."
"Je me suis rendu compte que je dépendais trop de ma psychologue"
"La santé mentale est essentielle. J’ai travaillé quatre ou cinq ans avec une psychologue ; elle m’a beaucoup aidée — notamment à comprendre que tout est possible si l’on travaille. Mais je me suis rendu compte que je dépendais trop d’elle, en attendant qu’elle me « répare », sans prendre mes responsabilités. J’ai donc choisi d’analyser et de mieux me comprendre. Ce choix m’aide beaucoup à gérer la pression et les émotions. Peut‑être qu’un jour j’aurai de nouveau besoin de parler à quelqu’un, mais je suis fière d’avoir pris mes responsabilités."

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