Tennis. Wimbledon - Alex De Minaur : "Je veux avoir un impact positif sur les jeunes"

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"Je n’avais jamais contre lui. Je n’avais jamais joué avec lui, donc j’ai essayé de le comprendre un petit peu"

“C’était assurément un mauvais départ. Ce n’est pas comme ça que je m’attendais à commencer, mais parfois c’est ce qui arrive, et il faut réagir à tout ce qui peut arriver. Je ne jouais pas de la façon dont je voulais dans le premier set, donc il a fallu se réajuster mentalement pour le deuxième. Je suis très fier de l’avoir fait parce qu’après j’ai réussi à retrouver mon jeu et je me suis amélioré au fur et à mesure du match.

Je n’avais jamais contre lui. Je n’avais jamais joué avec lui, donc j’ai essayé de le comprendre un petit peu. Je pense que je suis arrivé un peu nerveux, en exagérant et en faisant beaucoup d’erreurs. […] Mais au plus les échanges s’étendaient, au plus je contrôlais mes coups. L’autre grand changement est mon service. Il n’était pas bon au premier set donc j’ai décidé de le contrôler en enlevant de la vitesse et j’ai commencé à passer des premières. La combinaison de ces deux choses m’a été bénéfique aujourd’hui.“

"Ma mentalité est de prendre les petites victoires"

“Ces derniers jours, ces dernières semaines, ma mentalité est de prendre les petites victoires. Ne pas se concentrer sur le résultat global mais essayer de se concentrer un petit peu plus sur les petites victoires. Je regarde ce match et je me dis que l’ancien moi aurait probablement pensé que ce n’est pas assez bon et que si je veux réussir certaines choses ici, je dois améliorer mon jeu. Mais de la façon dont je le vois, je suis heureux. J’ai reset. J’ai retrouvé mon jeu, je crois. Je suis passé au-dessus de moments difficiles.“

"Je suis si fier d’établir le standard pour la prochaine génération"

Alex De Minaur s’est ensuite livré sur l’impact qu’il pourrait avoir sur la jeune génération de tennismans en Australie. “Je crois en tant qu’Australien que quand tu grandis, tu admires tes idoles n’est-ce pas ? Tu admires les joueurs qui étaient là avant toi. Je crois que l’Australie a une histoire si riche et une telle culture dans le tennis, dans la compétition et dans les athlètes. Cela va de générations en générations. De Roche, Newcombe, Laver puis Rafter, Cash, Hewitt… il y a tellement de joueurs à aimer non ? C’est ce qui rend plus simple. En grandissant, c’est ce que je voyais et ce que je voulais répliquer, c’était la norme. C’est pour ça que je suis si fier d’établir le standard pour la prochaine génération, parce que je veux avoir un impact positif sur les enfants qui grandissent et qu’ils aient les mêmes exemples que ce que j’ai eu quand j’étais jeune.“