Tennis. Wimbledon - Juan Carlos Ferrero : "La saison de Carlos Alcaraz est exceptionnelle"
Qualifié pour les demi-finales de Wimbledon, face à Taylor Fritz, Carlos Alcaraz poursuit sur sa lancée en 2025. Actuellement sur une série de 22 victoires consécutives, l'Espagnol n'a plus perdu depuis la finale de l'ATP 500 de Barcelone, en avril dernier, où il avait chuté face à Holger Rune. Fort de sa victoire face à Cameron Norrie et en tête à la race ATP, le protégé de Juan Carlos Ferrero a d'ailleurs d'ores et déjà validé sa place pour le Masters de fin d'année, plus de quatre mois avant le tournoi. A cela s'ajoute un sacre en Grand Chelem, son cinquième en carrière, avec une finale mémorable face à Jannik Sinner à Roland-Garros. Déjà de beaux accomplissements, à peine arrivé à la moitié de l'année, comme l'a souligné son entraîneur dans un entretien avec Marca. De quoi, peut-être aussi, retirer un peu de pression à Carlos Alcaraz, qui est désormais à deux matchs d'un triplé à Wimbledon et d'un second doublé Roland-Garros, Wimbledon consécutif.
Vidéo - Carlos Alcaraz a évoqué les conditions de jeu à Wimbledon
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"Il faut reconnaître la valeur de ce qu'il fait"
"Carlos, non seulement sur gazon, mais aussi sur la saison qu'il a réalisée, je trouve qu'elle est exceptionnelle. Il faut lui reconnaître tout le mérite et la valeur de ce qu'il fait. Tournoi après tournoi, il performe à un niveau élevé. Nous savons combien c'est difficile, tout le monde le sait, et c'est admirable. Et encore une fois, félicitations."
"C'est un processus qui se fait petit à petit"
Ferrero a également évoqué la progression de Carlos Alcaraz, notamment au service : "Sur gazon, on se concentre un peu plus, car on sait qu'au final, si on place un service au bon endroit, il peut faire beaucoup de dégâts. Ici, on a toujours tendance à évoluer un peu plus. Avec Carlos, on évolue de jour en jour. Le changement se fait d'abord à l'entraînement, puis il faut adapter cette amélioration déjà acquise à la compétition, qui se vit avec de l'adrénaline, des sensations différentes, et on travaille comme ça… C'est un processus qui se fait petit à petit, avec de la patience. Une fois qu'on sait qu'on est déjà meilleur à l'entraînement, on le sera aussi en match. Mais il faut savoir qu'il faut laisser le temps faire."