WTA - Venus Williams : "Je crois que je serais une coach horrible"

Venus Williams fêtera mercredi prochain ses quarante printemps, faisant d'elle la joueuse la plus âgée du Top 100, suivie de près par sa soeur Serena et loin devant l'Estonienne Kaia Kanepi, qui les suit à 35 ans. Pour l'ainée des deux soeurs, les questions concernant sa reconversion professionnelle se multiplient. Mais une chose est sûre, son avenir ne se fera pas dans le coaching. A l'inverse de Marion Bartoli, Amélie Mauresmo ou encore Conchita Martinez, elle ne prévoit aucunement de se lancer dans l'entraînement.

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Dans une conversation avec Alizé Lim sur le site Tennis Majors, elle a évoqué son désinterêt pour la profession. "Je ne pense pas que j'aimerais ça. Etre là pour aider quelqu'un d'autre et attendre qu'il s'améliore.... Je suis bien trop impatiente. Je serais sur le terrain à regarder Netflix sur mon téléphone et à manger du pop-corn en criant : 'Plie tes genoux !' Je serais une coach horrible et qui hurlerait tout le temps. Le joueur perdrait confiance en lui." Voilà qui a le mérite d'être clair. Ce qui n'empêche pas Venus d'avoir des projets plein la tête : "Je veux danser, faire de l'art, passer du temps avec ma mère et mon père." a-t-elle confié.

Toujours autour du coaching, l'ancienne n°1 mondiale a évoqué le biopic sur son père Richard, qui sortira cette année. Pour rappel, c'est lui qui avait hissé ses deux filles au sommet du tennis féminin mondial. "C'est vraiment un très bon film, honnêtement. J'avais oublié que des fois, mon père pouvait être très drôle. Il disait : "Ma fille sera toujours là longtemps après ma mort, et je ne compte pas élever une imbécile !" Il parlait comme ça aux agents, j'avais oublié à quel point il était hilarant."