Tennis. ATP - Andy Murray et les ajustements liés à la paternité

Andy Murray vit depuis quelques semaines à un rythme effréné. De suite la finale perdue du BNP Paribas Masters, il s'est entrainé au Queen's sur les terrains en terre battue en vue de la finale de Coupe Davis, priorité numéro 1 pour lui. Outre son envie de bien faire au Masters de Londres - il boucla, victorieux, son premier match contre David Ferrer lundi en 1h30 de jeu - et son désir de soulever le saladier, un heureux évènement côté "privé" l'attend. En effet sa femme accouchera au début de saison prochaine de leur premier enfant. "Je me sens mieux que jamais et quand je rentre à la maison, ma femme radieuse portant notre fils me fait oublier mes raquettes et, je me focalise sur elle, notre enfant et leur bien-être" confie le Britannique à la BBC. "Kim a toujours été d'un grand soutien et ces deux prochaines semaines vont être particulièrement stressantes avec des matchs difficiles et des enjeux importants. Alors les moments passés ensemble sont essentiels d'autant que l'on a un nouveau sujet et pas des moindres de distraction". Quelque peu anxieux, il confie avoir demandé à d'autres leur avis sur une paternité pas comme les autres. "Chacun s'adapte à cette nouvelle donnée et trouve son propre ajustement. Certains voyagent sur tous les tournois en famille, d'autres qu'occasionnellement voire pas du tout" avance le numéro deux mondial. Conscient du chamboulement, il se dit prêt. "Pour sûr, nous voyagerons tous les trois mais Kim dans un premier temps, ne souhaite pas prendre part à un très grand nombre de tournois. Ce sera à moi de m'ajuster et donc, de rentrer un peu plus souvent à la maison. Au-delà du tennis, ma famille sera dorénavant ma priorité" conclut-il.

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