Tennis. ATP - Dubaï - Roger Federer : "Ma saison est déjà réussie"

Sa vie depuis son 18ème Grand-Chelem 

"Je suis toujours sur mon petit nuage, et j'y suis bien. En décembre j'étais ici à Dubaï en train de m'entraîner et je n'avais aucune idée de ce que j'allais être capable de faire à Melbourne. Ce qui s'est passé, c'est un conte de fées. J'ai déjà revu des millions de fois les meilleurs moments de la finale contre Rafa, avec des commentaires live dans toutes les langues. Les derniers points, la balle de match, les mots avec Rafa, toutes ces images défilent en permanence devant mes yeux. Je sais aussi que quoi qu'il se passe, la saison est déjà réussie."

Ses 5 années de disette dans les Majeurs 

"J'ai essayé de rester objectif, et même un peu fataliste. Parfois je n'étais pas loin de la victoire. Et même si je ne gagnais pas de Grand Chelem, j'ai eu des bonnes années. En 2014 nous gagnons la Coupe Davis, en 2015 je ne suis pas loin de récupérer la première place mondiale. Réfléchir à tout cela, chercher des solutions, les mettre en place, tout ce cheminement a été très intéressant. Ce n'était pas du temps de perdu."

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Un bonheur retrouvé sur le court 

"Au bout d'un moment, vous perdez un peu de votre inspiration. Couper m'a fait du bien. Cette blessure a recalibré ma vie. J'ai dû me faire opérer et le succès de cette opération ne dépendait pas de moi. Pour la première fois, ma carrière n'était pas en mon pouvoir. Tout s'est heureusement bien passé et je l'ai reçu comme une seconde chance que je ne voulais pas gaspiller. J'accepte aussi de me dire qu'il sera très difficile de redevenir numéro 1. J'accepte que sur un tournoi, les favoris soient Novak Djokovic ou Andy Murray, et non plus moi. J'ai conscience de mon nouveau rôle. "

Son avenir, et notamment sa signature jusqu'en 2019 avec le tournoi de Bâle.  

"En m'engageant pour 3 ans avec Bâle et Halle, je permets aux organisateurs d’avoir du concret pour vendre leur tournoi aux sponsors, et ça laisse aussi du temps aux spectateurs qui voudraient venir me voir spécialement. Mais on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait, surtout en sport. C’est pour cela que j’ai répondu honnêtement à Melbourne lorsqu’on m’a demandé si j’allais revenir l’année prochaine. Au cas où je ne devrais pas revenir, je voulais saluer ce public parce que beaucoup de choses intimes me lient à l’Australie. Mais je n’avais pas l’intention de monter sur mon cheval et de partir vers le soleil couchant."

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