Tennis. ATP Finals - Jannik Sinner, "très ému" après son titre : "Vivre ça ensemble..."
Vainqueur de Carlos Alcaraz en finale des ATP Finals (7-6 [4], 7-5), Jannik Sinner a conclu sa saison 2025 en apothéose avec un deuxième sacre consécutif à Turin. Très ému devant son public, l’Italien a affirmé qu’il se sentait encore meilleur que l’an dernier, malgré une saison déjà exceptionnelle marquée par quatre finales de Grand Chelem, six titres et une invincibilité indoor prolongée à 31 matchs. Sinner est également revenu sur sa rivalité avec Carlos Alcaraz, qu’il considère comme son plus grand rival mais aussi comme un ami en dehors du court.
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"Voir mon équipe dans la box, vivre ça ensemble… c’est très émouvant"
"Vous dites être un meilleur joueur qu’en 2024. Comment expliquez-vous cette progression ?
Honnêtement, je n’aime pas trop comparer les années. L’an dernier a été incroyable, et cette saison l’a été tout autant. Faire quatre finales de Grand Chelem, venir à Turin, gagner ici, terminer avec une telle série en fin d’année… c’est exceptionnel. Mais surtout, je sens que je suis un meilleur joueur qu’en 2024. C’est ça le plus important pour moi. Je dis toujours que si vous continuez à travailler pour devenir un meilleur joueur, les résultats finissent par venir. Cette année, ça s’est confirmé. J’ai eu beaucoup de victoires, très peu de défaites. Et après chaque défaite, j’ai essayé d’en tirer du positif pour évoluer. Je suis extrêmement heureux de ma saison.
Vous avez remporté six titres malgré trois mois d’absence. Comment jugez-vous votre année sur le plan global ?
C’est une saison incroyable. Gagner l’Open d’Australie, ensuite revenir après une pause forcée et réussir à garder ce niveau… ce n’était pas évident. Mais j’ai toujours eu le sentiment d’être sur la bonne voie. Terminer l’année avec un deuxième titre au Masters, sans perdre un set, et rester invaincu en indoor sur 31 matchs, c’est vraiment spécial, surtout ici, devant le public italien. Voir mon équipe dans la box, vivre ça ensemble… c’est très émouvant. Je suis vraiment très heureux.
"Avec Carlos, on se respecte énormément. C'est une relation très saine"
Votre rivalité avec Carlos Alcaraz prend une ampleur considérable. Peut-on parler d’amitié malgré tout ?
Oui, totalement. Nous avons une très bonne relation. On peut discuter de tout. Sur le court, c’est une rivalité intense, mais en dehors, on se respecte énormément. Je pense que c’est une relation très saine. Nos équipes s’entendent très bien aussi, il y a une belle harmonie. Évidemment, chacun a ses amis sur le circuit. Moi, je me sens proche par exemple de Jack Draper ou Reilly Opelka, des amitiés honnêtes. Avec Carlos, c’est un peu différent parce que tout le monde connaît notre rivalité, mais nous sommes de bons amis hors du court. Et je crois que c’est une très belle chose.
Vous n’aviez remporté que deux de vos six duels avec Alcaraz cette saison avant cette finale. Ce succès change-t-il quelque chose dans votre approche ?
Chaque match contre Carlos est une opportunité d’apprendre. Je ne vois pas le bilan comme quelque chose de négatif. Aujourd’hui, j’ai joué un très bon match du début à la fin. Lui aussi a joué à très haut niveau cette saison. Quand je repense à tous nos affrontements, je crois que chacun m’a apporté quelque chose. Mais oui, gagner ici, en finale d’un Masters, dans un match aussi important, ça fait du bien. Ça montre que je suis sur la bonne voie.
Comment vivez-vous cette fin de saison si chargée émotionnellement ?
C’est extraordinaire. Finir ici à Turin, c’est l’un des plus beaux moments de l’année. C’est le dernier match de la saison, et le vivre avec ce public, avec mon équipe, c’est vraiment fort. Je suis très ému et très reconnaissant.

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