Tennis. ATP - Goran Ivanisevic : "Stefanos Tsitsipas ? On a discuté, sans rancune"

"Nous avons discuté hier, sans rancune, nous nous sommes remerciés"

"Nous avons discuté hier, sans rancune, nous nous sommes remerciés. Il a décidé de retenter sa chance avec son père, et je crois sincèrement que la seule personne capable de l'entraîner est son père", a déclaré Ivanisevic sur HRT. "Stefanos a joué son meilleur tennis avec son père, c'est lui qui le connaît le mieux, c'est un projet familial. C'est la meilleure décision, je lui souhaite le meilleur, il est trop bon joueur pour être là où il est."

"Tout était exagéré, je ne l'ai pas insulté… Je lui ai tout dit, pas dans son dos"

Il a poursuivi. "Hier, je lui ai répété que rien ne changerait à moins qu'il ne règle certaines choses dans sa tête. Tout était exagéré, je ne l'ai pas insulté… Je lui ai tout dit, pas dans son dos. Maintenant, il semble que je ne puisse plus rien dire. Je l'ai dit sincèrement, pour susciter une réaction. C'est comme ça que fonctionne cette génération. Malheureusement, c'est comme ça, tout le monde le voit. Il le ressent et le sait. Si vous n'êtes pas préparé mentalement, physiquement et émotionnellement, surtout mentalement, à jouer des heures contre les meilleurs, vous n'avez aucune chance de jouer au tennis. Il n'était pas prêt mentalement pour Wimbledon. J'espère qu'il trouvera sa voie. Je lui souhaite le meilleur, nous connaissons les résultats qu'il a obtenus, il n'a pas oublié comment jouer au tennis."

"C'est très difficile d'avoir des dictateurs et des gens qui parlent négativement"

Dans un entretien pour le média SDNA, Tsitsipas s'était lâché mercredi matin. "Quand je travaille avec les bonnes personnes, avec des personnes que je choisis et qui me mettent à l'aise, l'ambiance s'installe. Être à l'aise ne signifie pas que j'arrête l'entraînement quand je veux ou que je vous impose la quantité d'exercice que je veux faire. Ce sont des personnes qui partagent nos valeurs, qui savent combien nous travaillons dur et ce que nous voulons accomplir grâce à nos efforts, mais qui maintiennent aussi une ambiance conviviale tout au long du parcours. C'est très difficile d'avoir des dictateurs et des gens qui parlent négativement, et on n'a pas l'impression qu'ils sont proches de nous, comme une famille. Pouvoir fonder une famille à partir de ça, avec des gens qui non seulement travailleront avec vous sur le tennis, mais qui seront aussi vos amis après votre carrière, c'est quelque chose que je souhaite vraiment construire. Mon préparateur physique Fred (Lefevre), je compte bien l'avoir pour le reste de ma vie. Ce n'est pas seulement quelqu'un qui sera à mes côtés pendant les dix prochaines années, c'est un membre de ma famille." La divorce était déjà annoncé.