Tennis. Wimbledon - Goran Ivanisevic, pas tendre avec Tsitsipas : "C'est vraiment triste"
Stefanos Tsitsipas avait-il besoin de toucher le fond pour espérer remonter la pente ? En tout cas, le Grec est au plus bas. En grande difficulté mentalement et physiquement, le 26e mondial a pris la porte d'entrée à Wimbledon en abandonnant après deux sets perdus contre Valentin Royer. Jeudi, un média espagnol annonçait la fin du couple Tsitsipas-Badosa. La vie professionnelle piétine, la vie personnelle est complexe. Tsitsipas va devoir faire preuve de caractère. Peut-être pourra-t-il s'appuyer sur son nouveau coach, Goran Ivanisevic, qui n'a pas mâché ses mots pour la télévision serbe.
Vidéo - Stefanos Tsitsipas inquiétait déjà à Roland-Garros
Lire la suite de l'article
Retrouvez ICI le tableau complet du simple dames de Wimbledon
Retrouvez ICI le tableau complet du simple hommes de Wimbledon
"Avec mon genou, je suis trois fois meilleur que lui en termes de condition physique. C'est vraiment triste"
"Nous avons discuté avec Stefanos à plusieurs reprises. S'il résout certains problèmes personnels qui ne sont pas liés au tennis, il aura une chance de retrouver sa place. Il est trop bon pour ne pas figurer dans le top 10. Il le voudrait, mais il ne fait rien. C'est toujours : "Je veux, je veux", mais je ne vois aucun progrès. J'ai été choqué – je n'ai jamais vu un joueur aussi mal préparé physiquement de ma vie. Avec mon genou, je suis trois fois meilleur que lui en termes de condition physique. C'est vraiment triste", a déploré Ivanisevic.
Tsitsipas, après sa défaite : "Je n’ai plus aucune réponse... Je ne sais plus quoi faire"
"C’est difficile à décrire", avouait Tsitsipas lundi. "Je mène beaucoup de batailles en ce moment. C’est vraiment douloureux de me voir dans une telle situation. Ce que je déteste par-dessus tout, c’est abandonner ou arrêter un match, mais je n’aurais jamais imaginé me retrouver plusieurs fois dans cette situation depuis les Nitto ATP Finals à Turin il y a quelques années. Depuis, je suis devenu très fragile physiquement, et je mène une guerre pour me sentir bien, pour me sentir capable d’aller au bout de moi-même — une bataille très difficile. Je me sens complètement… vidé de toute réponse. Je ne sais pas. J’ai tout essayé. J’ai fait un travail incroyable sur ma condition physique. J’ai fait un excellent travail en physiothérapie. J’ai tout optimisé. Et maintenant, je n’ai plus aucune réponse. Je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je veux continuer, ou pas ? Si je vois que ça continue, ça ne sert à rien de disputer des tournois."
Fini les vacances : Jannik Sinner a lancé sa présaison à Dubaï
