Tennis. ATP - Juan Martin Del Potro raconte ses galères : "Le cauchemar commence..."
Par Alexandre HERCHEUX le 16/12/2025 à 10:16
Juan Martin Del Potro ressortira les raquettes en 2026. Au Delray Beach Open 2026, il participera au "Legends event" pendant le week-end inaugural, du 13 au 15 février. L'ancien champion à l'US Open en 2009 retrouvera les courts de Delray Beach pour une série de matchs d'exhibition, plus d'un an après avoir officiellement annoncé sa retraite, avec un match d'adieu en Argentine en décembre 2024, contre Novak Djokovic. Del Potro restera un très grand joueur de tennis fortement handicapé par les blessures. Dans une interview pour ESPN, la Tour de Tandil a fait des confessions touchantes sur sa chute et ses galères physiques.
Vidéo - Les adieux de Juan Martin Del Potro au tennis en 2024
Lire la suite de l'article
"Je chute, je me casse le genou, je dois m'arrêter, et là commence le cauchemar de ma jambe"
"Après avoir atteint la finale de l'US Open 2018, alors que j'étais numéro 3 mondial et épuisé, je suis retourné sur le circuit asiatique. J'y suis allé car j'espérais devenir numéro 1 après l'Open d'Australie 2019. J'avais une réelle chance mathématique de décrocher ce titre si je jouais bien dans ces tournois. Et puis, voilà que je chute, je me casse le genou, je dois m'arrêter, et là commence le cauchemar de ma jambe", a-t-il expliqué.
"Je ne voulais pas perdre des places au classement, alors j'ai eu recours à ces infiltrations"
Il a ensuite évoqué ses pépins. "J'ai dû subir de nombreuses infiltrations. Plusieurs. Beaucoup au genou, et trois opérations au poignet, sans doute à cause de mauvais choix. Ce sport vous met une telle pression pour atteindre des objectifs qu'il est impossible de l'arrêter. Je ne voulais pas m'arrêter, car je devais absolument être dans le top 5, voire le top 3. Je ne voulais pas perdre des places au classement, alors j'ai eu recours à ces infiltrations. C'était gagner du temps aujourd'hui et se préparer pour demain. Le genou, c'était une autre histoire. Après ma première opération, ma convalescence a été difficile, et pour la seconde, ils ont essayé de le réparer. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que ça devienne ce que c'est devenu : je suis hors des courts, je suis contraint de prendre ma retraite, et ainsi de suite. Les blessures font partie du quotidien des athlètes."

Valentin Royer, 57e mondial : "J'ai toujours rêvé d'en arriver là..."