ATP - Marcelo Rios veut rejouer, "pour écrire l'histoire"

Marcelo Rios jouera, vendredi 21 décembre, un match d'exhibition face à Nicolas Lapentti, à Monticello (Chili). A cette occasion, il a donné une interview à La Tercera dans laquelle il a fait une surprenante déclaration. Quinze ans après avoir mis un terme à sa carrière, le Chilien souhaite de nouveau participer à un tournoi sur le circuit professionnel, en janvier prochain. "Mon idée est de rejouer un Challenger aux États-Unis, le 7 janvier. J'ai demandé de l'aide à un gars très qualifié, Pato Apey, pour qu'il m'obtienne une wild-card. Je ne veux pas revenir sur le Tour mais jouer un tournoi dans l'Ohio, de 50.000$. Un Challenger et pouvoir le gagner et réussir à de nouveau écrire l'histoire et essayer d'être le joueur le plus vieux à gagner un tournoi professionnel", a-t-il expliqué. 

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Il a indiqué qu'il attendait une réponse de la part des dirigeants du tournoi et que, en cas de réponse négative, il renoncera. L'ex-numéro 1 mondial a déclaré qu'il avait demandé à avoir une réponse avant son match d'exhibition. En effet, s'il obtient une wild-card, il aimerait pouvoir s'entraîner un peu plus mais ne veut pas le faire pour rien. Aussi, avant de se lancer dans ce qu'il appelle "une folie", Marcelo Rios a bien réfléchi. "C'est une folie qui m'a traversé l'esprit. Mais, j'y ai évidemment bien réfléchi, avec mesure. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi un challenger de 50.000$. Je ne vais pas non plus me mettre à jouer un tournoi ATP parce que je sais que je ne suis pas prêt pour ça. C'est juste pour me sentir encore vivant. A 43 ans, je sais que ce n'est plus pareil. Avec des gamins de 20 ans, on voit la différence. Logiquement, les gars sont forts et ont un meilleur physique mais je me sens capable de faire quelque chose." 

Marcelo Rios, de retour pour un seul tournoi

Pour lui, l'objectif n'est cependant pas de jouer plus d'un tournoi. « Je dois être réaliste, je ne peux plus jouer autant. Pato me disait : "Joue le Challenger et après tu obtiendras une wild-card pour un 250." Mais, je ne veux pas voyager ni rien. Je fais cela car je vis aux États-Unis, je me suis senti bien, je jouais bien et les gens me disaient parfois sur Twitter de revenir. » Avant de conclure sur ce sujet : "Ce serait pour écrire l'histoire. Imaginez : gagner un Challenger à 43 ans c'est génial, peu importe lequel. Je me sens prêt à le jouer et à le gagner. Si je sentais que je ne jouais pas bien, je ne le ferais pas. Je suis prêt."