Tennis. ATP - Masters - Federer : "Content et aussi soulagé"

Roger Federer, six fois vainqueur du Masters, a remporté ce dimanche son premier match de poule à Londres. Sans trembler, il a pris sa revanche sur Milos Raonic, qui venait de le battre 10 jours plus tôt au BNP Paribas Masters, lui infligeant un 6-1 dans le premier set, avant de marquer les 10 derniers points du match. Une entrée en matière en toute tranquillité, qui place le Suisse en position idéale avant d'affronter mardi Kei Nishikori. Et sans puiser dans ses réserves, à 10 jours, maintenant, de la finale de Coupe Davis, son autre objectif en cette fin de saison...

Une belle revanche sur un joueur qui venait de vous battre, une belle maîtrise...

C'est le genre de match qu'il faut juste essayer de gagner parce que ce ne sera jamais le plus beau match, face à Milos Raonic, c'est toujours difficile de trouver le rythme. Il va te couper le rythme dans tous les sens et en plus, il a vraiment progressé dans le jeu vers l'avant. Je l'avais déjà senti à Paris, je l'ai senti à nouveau ici aujourd'hui. Alors, je suis très content du match et un peu soulagé aussi de gagner ce premier match de poule.

Faites-vous particulièrement attention à votre récupération cette semaine, sachant que votre saison ne se terminera pas à Londres ?

Pas vraiment. La récupération, pour moi, c'était entre Paris et Londres. Sur six jours, j'ai pris quatre jours de congé. Et là, maintenant, je joue un match, j'ai un jour de repos, je joue un match, j'ai un jour de repos. C'est même le rythme le plus relax que tu as sur le circuit, parce que je ne joue pas en cinq sets. Les seuls tournois où on a ça, c'est dans les tournois du Grand Chelem mais on y joue des matches en cinq sets, peut-être sous des températures de 40 degrés. Ici, c'est indoor, le match a duré une heure et demie et le seul moment où je jouerai deux jours de suite, c'est si j'atteins les demies et la finale. Donc physiquement, ça devrait être zéro problème.

A Londres, trois joueurs découvrent le Masters, mais vous, dans quelques jours, vous découvrirez aussi la finale de la Coupe Davis. Est-ce que la perspective d'une première, quand on a votre expérience, c'est encore excitant ?

Oui, c'est ça, l'excitation de vivre quelque chose pour la première fois. J'ai beaucoup vécu dans ma carrière. Un stade de 27000 personnes, peut-être pas encore, mais 24000, j'ai connu ça à New York, avec tout le stade qui soutenait Andre Agassi. De ce côté-là, je suis bien préparé. Là, le changement, ce sera surtout la surface. Mais je me réjouis vraiment de jouer cette finale et c'est sympa que cette année se soit aussi bien passée.

Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu.