Tennis. ATP - Rome - Jannik Sinner, finaliste : "Une grande leçon pour Roland-Garros"
Jannik Sinner n'a peut-être pas remporté le Masters 1000 de Rome dimanche, mais il a tout de même rassuré et envoyé un message avant Roland-Garros. De retour après une suspension de trois mois pour dopage, le numéro 1 mondial a réussi un superbe tournoi avant de céder contre son rival, Carlos Alcaraz, 7-6(5), 6-1. Peut-être juste physiquement en fin de tournoi, Sinner a tout de même enchaîné les victoires et a semblé revenir comme si de rien n'était. Pourra-t-il être aussi performant en trois sets gagnants à Roland-Garros ?
Vidéo - Jannik Sinner, finaliste du Masters 1000 de Rome
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"Après trois mois, venir ici et obtenir ce résultat signifie beaucoup pour moi"
En conférence de presse, Sinner est revenu sur la rencontre. "Le premier set a été un tournant. Dans l'ensemble, je suis très satisfait de ce tournoi. Il me donne la confiance nécessaire pour jouer un grand tennis à Paris, je l'espère. Nous verrons ce qui se passera en France. Après trois mois, venir ici et obtenir ce résultat signifie beaucoup pour moi, mais aussi pour mon équipe. Je suis également heureux pour ma famille. C'est une grande leçon pour Paris. Ce fut une expérience incroyable. C'est toujours très spécial de jouer à Rome, ils m'accueillent comme si j'étais un petit enfant, le soutien a été impressionnant. Bien sûr, il y a des choses que nous avons vues aujourd'hui et que je dois améliorer si je veux réussir à Paris. Je suis plus proche que je ne le pensais à bien des égards. J'ai eu des matches extraordinaires, d'autres qui auraient pu être meilleurs. C'est le tennis, il y a des hauts et des bas. Dans l'ensemble, c'est un très bon tournoi."
"Pour progresser, je dois changer des petites choses"
L'Italien a ensuite parlé de Roland-Garros. "L'année dernière à Paris, la situation était différente",a-t-il logiquement admis. "Pour progresser, je dois changer des petites choses. Il est certain que le mouvement, ainsi que la compréhension de l'endroit où il faut être parfois, sont un peu différents entre les courts en dur et la terre battue. C'était un bon test pour voir où j'en suis sur la terre battue, c'était bien de jouer contre lui avant le Grand Chelem. Nous devons nous améliorer, c'est la surface sur laquelle j'ai le plus de mal, mais c'est le premier tournoi, la surface que j'aime le moins... Arriver en finale, c'est bien. Il faut que j'augmente l'intensité à Paris et que je la maintienne le plus longtemps possible".
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