Tennis. ATP - Shanghai - Félix Auger-Aliassime : "La période dont je suis le plus fier"
Par Sebastien CLAUDE le 09/10/2025 à 21:10
En bonne forme récemment, Félix Auger-Aliassime avait conclu sa tournée nord-américaine avec une demi-finale lors de l'US Open. Un mois après, le Canadien a fait du Masters 1000 de Shanghai son tournoi de reprise pour la tournée asiatique et la fin de saison. Le 13e mondial est reparti sur la même lancée et disputera, ce vendredi, une nouvelle place en demi-finale, cette fois face au Français Arthur Rinderknech. Actuellement 10e à la Race, Auger-Aliassime cherche à mettre un dernier coup d'accélérateur dans la saison pour valider son billet pour les ATP Finals, et cela passe notamment par un dernier carré du côté de Shanghai. En parallèle du tournoi chinois, l'ATP a publié ce jeudi un entretien avec le natif de Montréal. L'occasion pour lui d'évoquer les meilleurs souvenirs de sa carrière, ainsi que ses futurs objectifs, pour celui qui connait l'une des meilleures périodes de sa carrière commencée en 2018.
Vidéo - La victoire d'Auger-Aliassime face à Musetti
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Retrouvez ICI le tableau complet du Masters 1000 de Shanghai
"C'était un moment dont je suis vraiment fier"
Felix Auger-Aliassime a d'abord été interrogé sur son meilleur moment en carrière : "À la fin de 2022, j'avais cette série de victoires — c'était 16 matchs." Puis je me suis qualifié pour Turin à la fin de l'année, j'ai gagné la Coupe Davis. Toute cette période est probablement ce dont je suis le plus fier. Depuis que je suis jeune, j'ai toujours eu de bons résultats, mais je n'avais jamais réussi à enchaîner comme ça. Trois titres de suite puis une demi-finale à Paris-Bercy, c'était énorme pour moi. Pour finir avec la Coupe Davis, c'était un moment dont je suis vraiment fier."
A l'inverse, le Canadien a également traversé des périodes plus compliquées : "Quand vous arrivez à un point où vous avez du mal à trouver de la régularité et vous devez comprendre pourquoi. Vous pouvez aller au travail et vous pouvez jouer, mais la partie la plus difficile n'est pas la partie physique, c'est de le comprendre avec vous-même et votre équipe. "Qu'est-ce que je dois réellement améliorer ?" Qu'est-ce qui m'empêche de jouer comme je le souhaite en ce moment ?"
"Gagner la Coupe Davis, gagner une médaille olympique, c'était énorme"
Le joueur de 25 ans a aussi mentionné les principaux objectifs qu'il espère encore accomplir : "Je n'ai toujours pas gagné de Masters 1000 ou de Grand Chelem. Ce sont les plus grandes catégories de tournois et les plus difficiles à gagner, donc si vous en remportez un dans votre carrière, c'est énorme. Ce sont encore des choses à faire. Mais gagner la Coupe Davis, gagner une médaille olympique, c'était énorme. Je pense que gagner une médaille va au-delà de votre sport.
Le tout avant de finir avec son tournoi favori : En Grand Chelem, je dirais Wimbledon. Le tournoi le plus prestigieux, le plus historique. ATP Masters 1000, Monte-Carlo. C'est juste un bel endroit pour jouer au tennis. ATP 500, j'opterais pour Doha, je pense que c'est l'un des meilleurs. ATP 250, Auckland. C'est le seul tournoi que nous ayons en Nouvelle-Zélande, et j'ai l'impression que c'est une partie du monde tellement unique. Parfois, vous jouez ces tournois dans des pays communs pour le tennis, mais la Nouvelle-Zélande est à part."

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