Tennis. ATP - Shanghai - Valentin Vacherot, son rêve éveillé : "Voir toute cette joie..."
Valentin Vacherot vit un véritable conte de fées cette semaine au Masters 1000 de Shanghai. Le Monégasque a cette fois fait chuter la légende Novak Djokovic (6-3, 6-4), ce samedi, pour devenir le premier joueur de l’histoire de son pays à se qualifier en finale d’un Masters. Face à un Serbe diminué physiquement, Vacherot ne s’est pas laissé perturber pour finir le travail dans la deuxième manche. Cerise sur le gâteau, il affrontera son cousin en finale dimanche : Arthur Rinderknech. Les émotions seront à leur paroxysme.
Vidéo -
Lire la suite de l'article
Retrouvez ici le tableau complet du Masters 1000 de Shanghai
"J'ai probablement battu des records avec tout ce qui se passe en ce moment"
"Individuellement, je suis le premier Monégasque à atteindre la finale d'un Masters 1000, mais nous avons deux joueurs dans le Top 40 en double. C'est vraiment historique", a rappelé Vacherot, après son succès contre Djokovic et avant de savoir qu'il affronterait Novak Djokovic. "J'ai probablement battu des records avec tout ce qui se passe en ce moment. Cela signifie beaucoup pour moi et pour le pays. C'est sans doute le plus petit pays du monde, et nous n'avons pas beaucoup d'athlètes. Voir toute la joie que je ramène chez moi est ce qui me comble le plus en ce moment."
"Je suis surpris de la façon dont j'ai géré la situation mentalement"
Il a poursuivi : "Federer et Nadal m'ont manqué dans ma carrière, car mon classement était bien plus bas, et ils ont pris leur retraite avant que je ne participe aux mêmes tournois qu'eux. Jouer contre Djokovic une fois, c'est incroyable, de l'autre côté du court. Je suis surpris de la façon dont j'ai géré la situation mentalement. Il a immédiatement breaké mon service, jouant exactement comme je l'imaginais. J'étais ravi de rebreaker au plus vite. Puis c'est devenu une bataille. On sait qu'il a 38 ans, ce qui est très difficile. C'est déjà incroyable ce qu'il fait à 38 ans, c'est dur pour son physique. En vérité, il fallait que je reste concentré. J'avais tellement de pensées en tête, même après avoir gagné le premier set, mais chaque petite pensée, je l'attribuais simplement au prochain retour ou au prochain service que j'allais exécuter."

Grégory Couppé : "Le TC Fontainebleau, on est un peu le petit poucet…"