Tennis. Coupe Davis - Bernard Giudicelli : le week-end du divorce

Aujourd'hui #ChangeItBack 🇫🇷@StirBarmyArmy 🇬🇧 @BTFOff 🇧🇪#RIPDavisCup pic.twitter.com/Mjd7obJPwO

— ASEFTofficialclub (@ASEFTOfficial) 15 septembre 2018

Les supporters français dans une colère "noir"

Ce week-end en est la preuve, les ambiances de Coupe Davis sont toujours savoureuses, et même si le Stade Pierre Mauroy n'était pas rempli ce vendredi lors des deux simples, l'ambiance était électrique et ce n'est pas Lucas Pouille ou Benoît Paire qui nous diront le contraire. Accueillir une nation ou se déplacer pour soutenir les Bleus, c'est bien entendu le charme de cette Coupe Davis, tout particulièrement en France. Une tradition qui changera en 2019, avec une phase finale dans un seul et même endroit composée de 18 équipes, et qui provoque à la fois la colère mais aussi la tristesse des supporters tricolores. Un boycott ? C'est une solution envisagée par les supporters pour l'année prochaine d'autant qu'un autre problème semble apparaître : le prix des places... De quoi éliminer un grand nombre de supporters qui n'auront pas les moyens d'aller soutenir les Bleus comme ils l'ont toujours fait. Bref, la réforme de l'ITF n'a pas fini de faire parler d'autant que les supporters, alors qu'ils sont acteurs majeurs d'un beau week-end de Coupe Davis, se sentent délaissés, oubliés et trahis notamment par le Président Bernard Giudicelli, qui pour contrebalancer le noir des supporters, a exigé le port de l'écharpe bleu blanc rouge associée à une chemise blanche sans veste. Un vrai symbole de fracture. 

Un petit problème de pressing pour les supporters de @ASEFTOfficial ? Leur tee-shirt est noir aujourd’hui... #FRAESP pic.twitter.com/G8qNtWGDYh

— Eric Salliot (@ericsalliot) 15 septembre 2018

Bernard Giudicelli "snobé" par les joueurs..., les consignes de la FFT

Le Président de la FFT a vécu un week-end particulier avec la protestation des supporters mais aussi l'hostilité des joueurs. Aucun des membres de l'équipe de France n'a eu de regard vers leur président ce jeudi lors du tirage au sort. Signe plus fort, les joueurs n'ont pas serré la main à Bernard Giudicelli comme le veut pourtant la tradition. De quoi illustrer une tension extrême entre les deux camps et une situation explosive. Mais cela va encore plus loin, d'après RMC Sport, le président n'aurait plus le droit d'accèder au vestiaire des joueurs. Fait assez incroyable. Ce week-end, le patron de la FFT n'a donné aucune interview, probablement un conseil donné par sa toute nouvelle conseillère en communication. Autre consigne donnée puis relayée ensuite par l' ITF, l'interdiction de filmer et diffuser les supporters rebelles sur le signal international. Bref un camouflage qui en dit long sur la situation actuelle...