Coupe Davis - Gasquet : "Dur à accepter, ce n'est pas une belle défaite"

Toujours lucide dans ses analyses Richard Gasquet ne s'est pas montré tendre avec lui-même à l'issue de sa défaite face à Tomas Machac, 123e mondial. Une défaite surprenante tant le Bitterois n'est pas habitué à une telle contre-performances. Mais le joueur n'est plus aussi "solide" qu'avant et a semblé ployer sous le poids de la pression. En effet clairement sélectionné pour servir de guide à la jeune génération, le 85e mondial n'avait pas le droit à l'erreur dans une poule à 3, où chaque set compte, dont les Britanniques de Cameron Norrie sont les grands favoris.

Vidéo - Coupe Davis 21 - Gasquet lu après sa défaite face à Machac

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"J'avais à coeur de gagner ce match"

En conférence d'après match, le joueur ne s'est pas caché : "J'ai fait énormément de fautes. À aucun moment je n’ai réussi à bien jouer. J'ai perdu vraiment confiance dès le premier set. C'est assez rare que je perde autant confiance dans une partie, c'est difficile à accepter, car ce n'est pas une belle défaite. J'ai pas réussi à bien jouer tout simplement et après perdre le premier ça m'a fait très mal. Je me suis mis beaucoup de pression, j'avais à coeur de gagner ce match".

Le 1er point de cette rencontre est pour la République tchèque face à la France : Tomas Machac a battu Richard Gasquet (7-6, 6-2).

Dans quelques minutes, Adrian Mannarino tentera de ramener les deux équipes à égalité face à Jiri Vesely.

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— FFT (@FFTennis) November 25, 2021

"Je n'ai pas réussi à gagner pour les autres"

Mais avant tout le tricolore est déçu pour l'équipe : "C'est ça qui fait le plus mal, de pas avoir pu ramener un point pour tout le monde. C'est pour ça que c'est toujours douloureux à porter. C'est pas la première fois, mais c'est toujours aussi pénible. C'est le plus dur, je n'ai pas réussi à gagner pour les autres. J'ai été mauvais sur le match, j'ai pas réussi à trouver d'énergie. La perte du premier set m'a fait plus mal que ça aurait dû." Un constat sans appel. Sébastien Grosjean pourra peut-être regretté de ne pas avoir lancé Arthur Rinderknech plus en confiance que Gasquet et qui n'aurait rien eu à perdre pour sa première sélection.