Tennis. Open d'Australie - Alex de Minaur : "Je n'ai jamais été un bon perdant..."
Sixième au mieux dans sa carrière, en juillet 2024, et septième au terme de la saison 2025, Alex de Minaur peine parfois à montrer qu'il peut se positionner au niveau des meilleurs mondiaux mais impressionne tout de même par sa régularité. Une carrière à l'image de ses résultats en Grand Chelem. A 26 ans, l'Australien n'a jamais brisé le plafond de verre d'un dernier carré mais compte, dans le même temps, six apparitions en quart de finale. Preuve qu'il se positionne actuellement comme un véritable baromètre pour la jeune génération qui espère atteindre les sommets. A l'occasion d'un entretien avec le média australien Esquire, le natif de Sydney est revenu sur l'aspect mental du monde du tennis. Une composante importante du jeu de chaque joueur et qui, à ses yeux, prend encore une dimension supérieure lorsqu'il s'agit des meilleurs mondiaux.
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"Je cherche surtout à progresser sur le plan mental"
"On atteint un certain niveau où tout le monde maîtrise ce sport, où tout le monde est ultra-professionnel et très compétitif. On recherche le moindre avantage sur ses adversaires. Plus on se rapproche du sommet, plus ces avantages se réduisent. On cherche à s'améliorer, mais c'est plus difficile qu'on ne l'imagine. Je cherche surtout à progresser sur le plan mental. Je dois arriver à avoir autant confiance en moi que mon équipe. Ils ont une telle confiance en moi et en mon niveau que je dois être à la hauteur. Parfois, je suis trop dur avec moi-même. Je me sous-estime. Je dois me rappeler que oui, je suis capable de grandes choses, que je peux réaliser des choses exceptionnelles dans ce sport, et que c'est à moi de décider si je veux les montrer ou non."
"Il faut avoir une mémoire de poisson rouge"
Toujours sur le plan mental, Alex de Minaur s'est arrêté sur la gestion des réseaux sociaux : "Me remettre de certaines défaites était autrefois incroyablement difficile pour moi. Je n'ai jamais été un bon perdant. Cependant, j'ai appris qu'on joue des milliers de matchs dans une carrière. Chaque semaine apporte son lot de défis et d'opportunités, alors il faut avoir une mémoire de poisson rouge. Tout le monde a un avis et dira des choses sur vous. J'ai su en tirer parti : si les gens n'ont rien de positif à dire sur moi, je m'en sers comme motivation et comme motivation pour leur prouver qu'ils ont tort."
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