Tennis. Réaction - Gulbis : "Tout a bien fonctionné"
Par Bastien RAMBERT le 03/06/2014 à 20:42
Ernests Gulbis a corrigé Tomas Berdych en trois petits sets en quarts de finale de Roland-Garros. Le Letton explique qu'il a vécu une superbe journée sur le Suzanne Lenglen. Il se tourne désormais vers son prochain match contre Novak Djokovic alors que selon lui, les compteurs sont remis à zéro avec le Serbe (qui mène 4-1 dans leurs confrontations directes) car "Ernie" n'est plus du tout le même qu'il y a trois ans.
Ernests, vous montrez enfin toute l'étendue de votre talent. Qu'est-ce qui vous a pris si longtemps ?
(Rires). J'ai déjà répondu à cette question plusieurs fois. Qu'est-ce qui m'a pris si longtemps ? Je pense que mon alimentation n'était pas bonne. Je n'avais pas le bon régime. Tout le monde parle d'une alimentation sans gluten. Mon régime est rempli de gluten. Une grosse dose de ketchup, un tas de mauvaises choses pour la santé mais j'ai trouvé l'équilibre ces dernières années (rires).
Vous avez très bien servi aujourd'hui. Pensez-vous bien servir régulièrement comme jamais auparavant dans votre carrière ?
Oui. Je me rappelle du match que j'avais joué contre Berdych à Rotterdam cette année. J'ai perdu car il a très bien tourné. Sur les surfaces rapides, il se tient près de sa ligne, comme Roger Federer. Sur terre battue, c'est plus compliqué car il y a des mauvais rebonds et la balle gicle un peu plus haut donc c'est plus facile de reculer. Mon service marche mieux sur terre contre Berdych que sur les surfaces rapides. Mon meilleur match au service a été celui contre Radek Stepanek (au troisième tour). Contre Roger (Federer), c'était un peu moins bien. Aujourd'hui, c'était vraiment bien. Aujourd'hui, tout a bien fonctionné. Je me suis senti bien physiquement. J'avais le sentiment de pouvoir courir jusqu'à la fin. Vous savez, j'ai eu le sentiment qu'il ne pouvait pas mettre des coups gagnants. C'est comme cela que je me suis senti sur le court. J'ai le sentiment d'avoir bien couvert le terrain. Si je suis en confiance en fond de court, tout marche par la suite.
Votre dernier affrontement avec Novak Djokovic était il y a trois ans et vous aviez perdu sèchement (défaite 6-0, 6-1) contre lui à Indian Wells. Il n'avait pas joué le joueur que vous êtes aujourd'hui. Pensez-vous que c'est un avantage, un effet de surprise pour vous ?
Je pense que c'est 0-0 avec lui dans nos matches. Je n'ai jamais joué comme maintenant. Je ne me suis jamais senti comme ça. C'est juste 0-0. Je ne me préoccupe pas du passé. Je l'ai battu une fois (à Brisbane en 2009) et c'était aussi un mauvais match. Je changeais de raquette et il jouait vraiment mal. Donc c'est 0-0 pour moi.
Propos recueillis par Bastien Rambert à Roland-Garros.

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