Tennis. Roland-Garros - Francis Gasquet : "2002, année extraordinaire"
Par Thibault KARMALY le 03/06/2017 à 19:40
Alors que Richard Gasquet et Gaël Monfils vont s'affronter ce samedi au troisième tour de Roland-Garros, Francis Gasquet, le père de "Richie", est revenu sur la première apparition de son fils dans le Grand Chelem parisien, en 2002, dans un entretien accordé à L'Équipe. "C'était une année extraordinaire. Richard (Gasquet) l'avait vraiment attaquée en mars, en brillant sur un circuit satellite, du côté de Barcelone... Il y avait de super joueurs, Nadal, Granollers, Andreev, etc. C'était très relevé, pas un truc de fantômes. Et ç'avait bien lancé sa saison. Il est arrivé à Monte-Carlo avec plein de victoires derrière lui", a d'abord déclaré le père du n°25 mondial.
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Francis Gasquet est ensuite revenu sur la période d'adaptation de Richard Gasquet, enfant prodige qui a dû quitter son Sud natal très tôt pour déménager à Paris. "Attention, déménager à Paris (à l'automne 2001) avait été une décision difficile à prendre. Mais il y avait une place pour Richard dans un groupe d'entraînement et Pierre Barthès (ex-n°1 français au début des années 1970) nous a convaincus de monter. Richard a tout de suite aimé. Paris ? Au début, ça lui a fait drôle. Partir à l'entraînement dans le froid à 8 heures du matin, il n'avait pas connu, chez nous ! Qu'il soit intégré à un groupe de quatre, c'était une bonne chose. Il jouait tous les jours, contre de bons joueurs, des gars qui étaient à - 30. Le tennis comme un jeu, cela a toujours été son truc. Ce qu'il aimait, c'était travailler les coups. Comme il était encore en pleine croissance, le physique, c'était lourd pour lui. Quand il faisait tennis et physique, il était complètement cramé, il avait mal partout. Il psychotait sur ses courbatures. Mais c'était normal, il fallait que le corps se fasse. Si je regrette cette époque ? Je savais que le tennis c'est fait de hauts et de bas. Donc, on profitait de tout à fond. On sentait que, une fois que Richard serait plus connu, ce ne serait plus pareil. Le regard des autres, les attentes des autres…"