Tennis. Roland-Garros - Katie Boulter : "Je préfère jouer à Paris que Madrid ou Rome"
Forte d'un titre au Trophée Clarins, le premier de sa saison, Katie Boulter arrive à Roland-Garros avec une jauge de confiance au maximum. Lors de sa seule participation au tableau final, en 2024, la Britannique s'était inclinée dès le premier tour, face à Paula Badosa. Cette année, l'entrée en lice de la 38e mondiale devrait être plus accessible puisqu'elle affrontera une qualifiée. Après une édition 2024 où aucune des deux Britanniques en lice n'avait passé le premier tour, la délégation britannique aura à coeur de prouver que cette nation peut performer sur terre battue et donc à Roland-Garros, malgré le peu d'expérience, comme Katie Boulter l'a expliquée en conférence de presse.
Vidéo - Katie Boulter en conférence de presse à Roland-Garros
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"Ce n'est pas notre surface de prédilection"
"Je pense que les gens peuvent facilement critiquer les Britanniques sur la saison de terre battue, juste avant la saison de gazon. Vous savez que ce n'est pas notre surface de prédilection. Ce n'est pas celle sur laquelle nous grandissons. Nous n'avons pas beaucoup l'occasion de jouer dessus quand nous sommes enfants. Mais j'ai le sentiment que plus j'apprends à jouer sur cette surface, meilleure je deviens. Il faut juste que le déclic ait lieu et que nous commencions à gagner plus de matchs. Il y a beaucoup de personnes qui arrivent à cette année avec la possibilité d'avoir de bons résultats. Nous voulons prouver que nous savons jouer sur terre battue, que nous pouvons nous adapter. Je n'attends pas de très grands résultats, mais je pense que partir ainsi m'aidera aussi."
"Parfois, jouer des évènements moins connus permet d'entretenir la confiance"
"Depuis la semaine dernière, je suis dans une bonne dynamique; et personnellement, je préfère la sensation de la balle sur les courts ici que sur le reste du circuit de terre battue. Je voulais avoir des matchs sur terre battue, peu importe mes résultats, et je voulais revenir ici [au trophée Clarins] pour jouer avec les balles et sur les mêmes courts qu'à Roland-Garros. A Madrid et à Rome, les tournois sont très différents, il faut s'adapter extrêmement rapidement. Et comme sur le dur, il y a certains tournois qui vous conviennent et d'autres, non. Je ne peux pas dire que j'adore ces tournois. Et l'année dernière, quand je suis arrivée pour le Paris 125, je me suis sentie immédiatement mieux, cela m'a donné de la confiance. Parfois, jouer des évènements moins connus permet d'entretenir la confiance. Je suis une joueuse qui a besoin de se rassurer parfois. Je n'avais pas vraiment d'attente quand je suis entrée dans ce tournoi. Cela m'a aidée, cela a fonctionné."
"Je fais plus de dégâts avec la balle"
"Sans rentrer dans les détails sur ce qui concerne Rome et Madrid, je pense qu'ici, cela correspond mieux à mon jeu. Je fais plus de dégâts avec la balle que je n'en fais à Rome ou à Madrid. J'arrive à être plus agressive et ce, de façon constante. Quand j'essaie d'avoir tous les objectifs à la fois, je peux oublier un peu la variation, la trajectoire de ma balle. J'y arrive mieux ici, en particulier sur mon coup droit. Pour moi, c'est plus facile ici, de mieux contrôler et de me sentir mieux."
