Tennis. Roland-Garros - Mirra Andreeva : "Conchita Martinez ne fait pas que me soutenir..."
Mirra Andreeva semble inarrêtable. En simple, en doubles, partout : la Russe est trop forte depuis le début de Roland-Garros. Après avoir remporté 27 jeux consécutifs avec Diana Shnaider en double, la joueuse de 18 ans a poursuivi son parcours quasi-parfait en simple, ce lundi, en écartant son amie Daria Kasatkina (6-3, 7-5), et ainsi rejoindre Loïs Boisson en quarts de finale. Déjà titrée à deux reprises en WTA 1000 cette saison (Dubaï et Indian Wells), la Russe prouve chaque jour à Roland-Garros qu'elle peut être une prétendante au titre.
Vidéo - Mirra Andreeva, qualifiée pour les quarts de finale à Paris
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"Ce n'est jamais agréable de courir d'un côté à l'autre"
"La dernière fois que j'ai affronté Daria, c'était un match en 3 sets que j'ai perdu. Cette fois j'étais prête à livrer bataille et je suis ravie d'être en quarts de finale" a lâché la Russe en conférence de presse. "Elle a une bonne lecture de mon jeu. Elle savait quand j'allais décocher une amortie. On a eu beaucoup d'échanges. Je devais courir d'un côté à l'autre constamment, ce qui n'est jamais un sentiment agréable. C'était un match très intense. Effectivement, il a fallu varier beaucoup nos coups, point après point. Je suis ravie d'avoir pu continuer à dérouler mon tennis et à gagner."
"Conchita ? Elle ne fait pas que me soutenir"
Le travail fourni avec Conchita Martinez est colossal et continue de fonctionner. Une collaboration avec une entente parfaite entre l'Espagnole et la jeune russe. "Elle me donne beaucoup de soutien, beaucoup d'énergie. J'en puise d'ailleurs de l'énergie. Quand Conchita a le sentiment qu'elle a besoin de me dire quelque chose qui porte sur un point tactique, elle va me dire toujours ce qu'elle pense. Cela, c'est ce que j'aime aussi. Elle ne fait pas que me soutenir. Parfois, quand elle a le sentiment que j'ai besoin d'entendre un point technique ou tactique, elle le dit. Dès qu’elle dit quelque chose, j'essaie d'écouter et de le reproduire sur le court.
"Je me suis dit que je jouais contre la balle et non pas contre elle en tant qu’adversaire"
Professionnelle, Mirra Andreeva l'est déjà, mais continue de progresser sur certains aspects. 18 ans, n°6 mondiale et déjà très mature... "Quand j'affronte une amie ou ma sœur, quand je joue contre Erika (Andreeva, sa soeur), je suis, des fois, plus nerveuse, je dois dire. Elle aussi, je pense. Ce sont des matchs complètement différents. Quand j'ai joué contre Dasha (Kasatkina) pour la première fois, c'était bien plus difficile pour moi de rester concentrée et de ne pas être gentille avec elle sur le court. Je ne sais pas ce qui a changé entre aujourd'hui et la dernière fois mais mon état d'esprit a changé. J'ai été en mesure de fouler le court et de me sentir comme une vraie adversaire. Je ne sais pas comment, mais je me suis dit que je jouais contre la balle et non pas contre elle en tant qu’adversaire. Je me suis concentrée sur la balle que je devais frapper."
"Si j'avais perdu, j'aurais aussi fait quelque chose de drôle pour détendre l'atmosphère"
"C'est une personne et une joueuse exceptionnelle" a complimenté la Russe en évoquant la néo-Australienne Daria Kasatkina, son amie. "Après le match, je me disais bien qu’elle allait faire quelque chose comme cela. Si j'avais perdu, j'aurais aussi fait quelque chose de drôle pour détendre l'atmosphère. Tout cela pour essayer de briser la glace et faire en sorte qu'il n'y ait pas de tension entre nous. Je savais qu'elle réagirait de cette manière et quand elle m'a donné un serre-poignet, c'était aussi un geste amical. On a échangé des mots bienveillants. Elle a dit félicitations. C'était un bon match. Après cela, j'ai gardé le serre-poignet donc je vais le garder avec moi."