Tennis. Rolex Paris Masters - Cédric Pioline et les surprises : "Il y a des coûts partout"
Cédric Pioline, directeur du Rolex Paris Masters, a tenu une conférence de presse « bilan de tournoi » ce dimanche 2 novembre. L'occasion de donner les chiffres de cette édition record mais aussi d'évoquer le bilan financier. Sans dévoiler les chiffres, Pioline a reconnu que le tournoi coûtait plus cher. "Il y a des coûts partout. Il y a aussi plein de coûts cachés". La marge est donc moins importante que prévue sans doute... L'explication de Cédric Pioline.
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"La marge va diminuer, parce que nous avons des coûts complémentaires..."
La marge va diminuer, parce que nous avons des coûts complémentaires et un contrat différent de celui que nous avions à l'Accor Arena. Je ne donnerai pas de chiffres mais des pistes : on a 9 000 mètres carrés de rideaux. Ce n'est pas le rideau de douche que l'on peut avoir chez soi au prix du mètre carré… On peut faire des multiples assez simples pour que cela vous donne une idée de ce que cela peut représenter. Le budget est donc très conséquent, mais qui était nécessaire pour le confort sportif et le confort des spectateurs.
"Il y a des coûts partout. Il y a aussi plein de coûts cachés, des choses que l’on ne voit pas, mais qui coûtent de l'argent"
"On monte des tribunes temporaires, ce qui est un investissement, que nous avons achetées, faites sur mesure. Je vais faire un petit parallèle avec l'immobilier : quand on passe d'un appartement de 100 mètres carrés à 200 mètres carrés, mécaniquement, cela coûte plus cher, parce qu'il y a plus de mètres linéaires un peu partout, et il faut habiller tout cela ; tel que ce magnifique centre média, et nous en sommes ravis ! Il y a des coûts partout. Il y a aussi plein de coûts cachés, des choses que l’on ne voit pas, mais qui coûtent de l'argent. Quand on fait le « plus, plus, plus », cela coûte plus cher, mais on en est ravis parce que le succès est au rendez-vous."
"Des coûts sont arrivés que l'on n’avait pas forcément budgétés"
"Il y a toujours des surprises de dernière minute. Encore une fois, on est locataires. Il y a des choses auxquelles on n'avait pas pensé. Pour rappel, entre janvier 2024 où la Fédération Française a voté le déménagement de manière officielle (cela a été acté et tamponné) et aujourd'hui, on a environ 18/20 mois ; c'est un temps assez court pour se dire qu'on a livré l'édition 2024, on a négocié un contrat avec PLDA, où on a été peut-être un peu courts dans le temps, donc on n'a pas pu explorer, penser à tout, ce qui est bien naturel. Donc, oui, dans l'exploitation, des coûts sont arrivés que l'on n’avait pas forcément budgétés. C'est le sel et le poivre : cela pimente un petit peu."
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