Tennis. US Open - Alizé Cornet, out en 8e : "Je suis proche et loin à la fois"
Par Alexandre HERCHEUX le 05/09/2022 à 08:20
Alizé Cornet a réalisé sa meilleure année en Grand Chelem à 32 ans. La Niçoise a atteint le 3e tour de tous les Majeurs en 2021 et a un sacré tableau de chasse. Une joueuse lui a toutefois fait mal en 2022 : Danielle Collins. En début d'année, c'est elle qui avait stoppé Cornet en quarts de l'Open d'Australie. Bis repetita à New-York avec une victoire 6-4, 7-6(9). Cruel pour Cornet qui avait réussi à avoir trois balles de set dans la seconde manche avant de finalement craquer. A retenir, les 52 coups gagnants de l'Américaine. La puissance a parlé. En conférence de presse, la Française a reconnu avoir été impressionnée par le jeu de Collins et n'avoir aucun regret.
Vidéo - Alizé Cornet après sa défaite au 3e tour de l'US Open !
Lire la suite de l'article
Retrouvez le tableau de l'US Open dames en cliquant ici
"Sa qualité de balle est vraiment affolante. C'est un canon dans la raquette. Elle donne un peu mais on dirait qu'elle tremble pas"
"C'est un rouleau compresseur, j'ai trouvé qu'elle avait encore mieux joué qu'en Australie mais moi aussi donc du coup c'était un match un peu plus équilibré. Je n'ai pas grand-chose à me reprocher. Je pense que j'ai été plutôt vaillante au combat. Sur les balles de set, elle passe les premières et va chercher le point à chaque fois. J'ai été vaillante. Je n'ai pas été loin de remporter le deuxième set Mais... sa qualité de balle est vraiment affolante. C'est un canon dans la raquette. Elle donne un peu mais on dirait qu'elle tremble pas. Franchement elle a été juste meilleure que moi aujourd'hui", a avoué Cornet.
Game, set, match, Collins. pic.twitter.com/hSn9LaQJLn
— US Open Tennis (@usopen) September 4, 2022
"Finalement, il n'y a eu qu'un seul break dans le match donc c'est un peu frustrant"
Elle a ensuite poursuivi. "Je pense que j'étais un peu plus fraîche qu'en Australie. Ça m'a aidée à être un peu plus tonique sur les retours. J'ai passé beaucoup plus de premières. Je m'étais fait cartonner en retour en Australie et là j'ai tenu mon service quasiment tout le temps. Finalement, il n'y a eu qu'un seul break dans le match donc c'est un peu frustrant. Et après c'était vraiment être à l'affût de la moindre opportunité, de la moindre balle courte et essayer de créer du jeu quand je pouvais. Mais en fait, elle joue toute seule. Elle ne laisse quasiment pas le temps de faire quoique ce soit. Au deuxième set j'ai eu très peu de deuxième balle à retourner et sa seconde balle va à la même vitesse que ma première donc, forcement, ça déséquilibre les choses."
"Je suis proche et loin à la fois. C'est un peu bizarre comme sensation"
Le défi restait colossal contre une Américaine, sur le court Arthur Ashe en night session. "Hier, j'ai pris un jour off et ce soir j'étais bien, j'étais au taquet", a-t-elle tout de même reconnu. "Mais il fallait parce que sinon j'aurais pris une bonne fessée. J'avais peur d'être un peu impressionnée par le stade, la night session et en plus quand on joue contre une joueuse aussi agressive, on peut être acculée et pas très à l'aise mais en fait je me suis sentie plutôt bien dès le début. Ça s'est joué à quelques détails mais elle les a très, très bien gérés, mieux que moi. Donc au final je suis proche et loin à la fois. C'est un peu bizarre comme sensation."