US Open - Benoît Paire : "J'ai rien à perdre contre Tsonga"

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Benoît Paire va donc défier son compatriote Jo-Wilfried Tsonga ce dimanche en huitièmes de finale de l'US Open pour ce qui sera sa première apparition à ce stade de la compétition dans un Majeur. Le natif d'Avignon est prêt pour un match forcément différent mais pas tant que cela. En confiance et bien dans ses baskets, il entend bien jouer sur le fait qu'il n'a rien à perdre face à l'actuelle référence française en Grand Chelem.

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Benoît, ressentez-vous cet engouement autour de votre match à venir contre Tsonga ?

Cela fait kiffer du monde. Cela veut dire qu'on a sorti du monde, qu'on a bien joué, qu'on est en forme. C'est un duel 100 % français donc forcément il y en aura un en quarts. J'espère que cela sera moi. C'est surtout des matchs qui sont particuliers. Il ne faut pas se le cacher. Il y aura une pression différente. On est en huitièmes de Grand Chelem. Lui là déjà fait, moi non. Voilà je n'ai rien à perdre et tout à gagner.

Vous avez perdu deux fois en deux confrontations avec lui...

Deux matchs, deux défaites oui mais contre Kei Nishikori c'était pareil (Ndlr : il a battu le Japonais au premier tour) donc finalement cela ne me fait pas trop peur. Je pense que j'ai évolué. Je ne joue pas comme avant. Ce n'est pas le même Benoît qu'à Marseille en 2012. A Shanghai cela avait été un match très accroché, 7-6, 7-5. Donc voilà je n'ai rien à perdre. C'est un Grand Chelem, trois sets gagnants. Je n'ai pas trop perdu d'énergie aujourd'hui. Je me sens bien et confiant.

Il n'a pas l'air d'être une statue indéboulonnable pour vous...

Pour moi Nishikori c'est meilleur que Tsonga sur le papier. C'est un jeu complètement différent donc on ne peut pas comparer. C'est un match comme les autres. Je peux gagner, je peux perdre mais avec la confiance et tout ce que je fais depuis le début de l'année, je me sens capable de gagner ce match même si cela sera très dur. Cela n'a aucune prétention. C'est juste que c'est un match que je peux gagner, qui est à ma portée. Pour être honnête je préfère jouer Jo que Roger (Federer). On le voit depuis le début de la semaine, c'est exceptionnel. On verra bien ce qui va se passer. Je suis déjà content d'être en deuxième semaine. J'ai un jour de repos. Je ne sais même pas quand c'est d'ailleurs. Cela joue dimanche ? (Réponse : oui) Ah donc ça sera fin de première semaine. Je veux vraiment faire une deuxième semaine alors (rires).

Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à New York